J’ai fait mon stage PEL ! Globalement, j’en ressors très positive. J’ai beaucoup appris et j’ai maintenant un avis assez clair sur ce que je souhaite pour ma jument.

Sur plusieurs sujets :

  • ses pieds
  • son alimentation
  • son environnement
  • son mode de vie (travail, repos, etc.).

***

 

Ce que j’ai appris

 

La phrase principale que j’ai retenu pendant ce stage est :

« un cheval qui ne fait rien, a des pieds pour ne rien faire. »

Ce que j’ai compris est que cela signifie que si l’on ne demande rien à nos chevaux domestiqués qui vivent en pâture, ils ne pourront que marcher dans leur jolis prés pleins d’herbes. À l’inverse, si on les stimule, ils s’adapteront très vite aux terrains qu’ils rencontreront.

Cette phrase est une conclusion du podologue, qui, en ayant paré des chevaux de CSO, a constaté que ces derniers pouvaient reprendre le saut de haut niveau, dans la semaine. Les pieds s’adapteraient à ce qu’on leur demande.

Avec cette explication, je comprends que je dois demander plus que du simple repos et de la patience à ma jument. Si je souhaite que ses pieds s’améliorent… Ou bien, je comprends que je dois la faire vivre dans un paddock paradise… Elle pourrait stimuler ses pieds toute seule…

Ce qui est bien avec ce stage est que maintenant j’ai toutes les clés en main pour que ma jument et ses pieds soient dans les meilleures conditions possibles. My Happiest Horse… À moi de les mettre en pratique !

 

 

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J’ai appris à parer

 

  • Je sais que ma jument ne doit pas marcher sur sa paroi mais sur sa sole périphérique.
  • J’ai toutes les mesures pour faire un parage parfait.

 

 

  • Je sais que l’alimentation compte.
  • Je sais que je dois absolument stimuler les pieds de ma jument, quelqu’en soient les techniques. Dans son respect…
  • J’ai l’impression d’avoir un minimum de connaissances pour ne pas faire d’erreur.

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Est ce que je conseille ce stage ?

 

Je dirais que oui.

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Pourquoi ?

 

Ayant eu différents podologues qui ont différentes techniques, je constate que, même si on m’avait appris le geste, je n’aurais jamais compris le pourquoi du comment de mon parage.

J’aurais pu reproduire leurs erreurs: creuser la sole, ne pas faire de chanfreins, limer la fourchette pour qu’elle soit belle, etc.

Maintenant, je sais ce qui est bon pour tout cheval, ce que je suis censée faire et j’ai même appris bien plus.

Le prix reste cependant très élevé donc j’aurais tendance à conseiller ce stage aux personnes, qui, comme moi, n’ont toujours pas trouvé de podologue fixe. Je conseille ce stage aux personnes qui n’ont pas d’autres choix que de se mettre à parer eux mêmes.

Je pourrais aussi le conseiller à tout le monde vu que j’ai maintenant appris que l’entretien ne se faisait pas du tout comme les fers, toutes les 6 à 8 semaines, mais beaucoup plus régulièrement :  de tous les jours à toutes les deux semaines. Cela, afin d’éviter à avoir à trop couper d’un coup et, pour que le cheval puisse toujours marcher sur sa sole périphérique.

Ce stage m’a été plus qu’utile donc je ne peux que le conseiller.

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Est ce que je sais parer ?

 

Alors là…. Je vais aller en contradiction total avec « l’utilité du stage » car la réponse est : NON.

 

 

Je ne suis pourtant pas un être plus stupide qu’un autre… Du moins, je ne le pense pas … Cependant… J’estime que je ne sais toujours pas parer. J’ai la théorie mais pas la pratique. Bien dommage !

Le premier problème rencontré pendant le stage est que, pendant la pratique, il fallait se lever et faire la queue pour avoir un avis du podologue sur notre parage. Étant nombreux (une vingtaine), c’était assez galère. Il faut être motivé pour attendre et avoir plus d’un avis… Son confrère était plus disponible et de bons conseils mais, il n’avait pas l’air d’oser me dire si mon travail était nul. Car, en regardant de nouveau, aujourd’hui, mes pieds en résine, j’ai fait des vagues sur tout le sabot… On peut voir meilleur parage… Ma jument ne le vivrait pas très bien…

Le second problème est tout simplement que le podologue nous a expliqué vite fait pourquoi il était mieux de parer avec une chaise mais ne nous a pas montré réellement la position à adopter.

C’est tout simple, le jour où j’ai tenté mon premier vrai parage, je me suis retrouvée avec mon tabouret et rien ne ressemblait au jour du stage. Je ne voyais pas du tout comment tenir le pied de ma jument. Voir l’article sur mon premier parage. À venir.

J’ai appris à parer un pied que je peux tourner dans tous les sens mais, pas le pied d’un cheval vivant. Ce qui change énormément…

Je me dis, qu’avec de l’entraînement, j’y arriverai. C’est comme tous les apprentissages. En attendant, je suis très loin de mon but car, pour l’instant, rien ne ne va : position, force dans le parage, équilibre, fatigue, etc. et j’ai peur de faire des bêtises.

Puis, il faut le dire, il y a des activités bien plus intéressantes ! Difficile de trouver la motivation pour un exercice aussi difficile. J’ai l’impression que, pour progresser, il faut que je n’ai plus de choix, que je ne trouve plus personne pour le faire à ma place…

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Est ce que je me sens prête ?

 

Je ne me sens, par conséquent, pas du tout prête à parer moi même ma jument. J’ai absolument besoin d’aide malgré ma volonté. Je me sens nulle et incapable. Je ne désespère pas, cependant, car, je sais que j’y arriverai. Je suis juste à l’étape de « débutant profond » et je sais que je peux devenir une experte… Enfin une « niveau intermédiaire » car je n’aurais jamais les 10 000 heures de pratiques nécessaires au grade expert.

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Qu’est ce qui a changé dans ma vision des choses ?

 

Depuis ce stage, plus rien dans ce que je fais pour ma jument ne me convient. Je me sentais déjà extrémiste… Je suis devenue bien pire. J’étais anti-box, maintenant, je me sens anti-pré classique.

J’en suis au stade de rêver du paddock paradise idéal et de la meilleure alimentation sans céréales.

Je pense, qu’aujourd’hui, si je souhaite continuer à m’entendre avec les cavaliers classiques, je dois éviter de parler de tout ce qui concerne le monde du cheval. Difficile…

Mon extrémisme pour le bien être du cheval s’est un peu trop accentué…

 

***

 

Quel changement faire ?

 

Vivant en Île de France, je pense que ma jument fait partie des chevaux les moins à plaindre. Grande pâture, toujours de l’herbe, des copains, peu de changements, peu de vrai travail, pleins de carottes et des sorties diverses pour varier son quotidien. Je sais qu’elle est heureuse.

Je sais donc que, malgré mes nouvelles connaissances, je ne vais pas changer grand chose car cela va être très difficile voire, impossible. Par exemple, si je demande à ne pas donner d’orge à ma jument cet hiver, elle ira manger celui du voisin. Puis, pour mettre en place un paddock paradise, je peux toujours rêver… Je vais me renseigner pour mettre des filets de chalutier sur le foin… Je vais essayer de passer au sans mors… Je dis « essayer » sans le sens où je peux déjà la monter sans mors mais en la musclant à l’envers. Il faudrait que je lui apprenne la monte correcte sans mors.

 

***

 

Bref, depuis ce stage, j’ai pleins d’idées, pleins de désirs mais je vais y aller lentement car je sais que rien n’entrave réellement sur son bonheur ni sur sa santé.

  • Passage au sans mors ?
  • Passage au filet à foin.
  • Demande de galets ronds à l’entrée de son pré ?
  • Beaucoup plus de sorties sur bitume.
  • Beaucoup plus de sorties tout court pour stimuler ses pieds.
  • Arrêt des céréales ?
  • Me passer de podologue ?
  • Ou en conserver un et je fais les entretien ?

Les idées fusent. Merci pour ce stage qui ne m’a pas rendu podologue mais qui me permet encore d’améliorer les conditions de vie de ma jument.

La suite ici !

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