Les pieds de ma jument ont bien poussé et je n’ai toujours pas appris à parer. Comme elle est plutôt à l’aise, je ne suis, malgré tout, pas inquiète.

 

 

Ma jument a eu sa première séance de saut sans fer. Cela s’est très bien passée. C’était assez haut pour une reprise, elle en redemandait et ne semblait avoir aucune faiblesse au niveau des pieds. Je me demande même si elle ne saute pas mieux grâce à ses pieds nus. À analyser si on refait un concours un jour…

Tout va donc très bien mais ses pieds sont bien longs, il faut faire quelque chose…

***

Je ne sais pas trop pour quelles raisons mais je me doute que les personnes ne font pas venir un podologue ou un maréchal toutes les 6 à 8 semaines pour rien. Sûrement que les pieds poussent trop vites et ne s’usent pas assez ? En tous cas, cela fait bientôt 10 semaines, avec un rééquilibrage sans raccourcir, il y a 5 semaines. C’est beaucoup trop mais elle semble à l’aise !

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Le nouveau podologue arrive donc et nous explique pleins de choses intéressantes:

  • Ce qu’il ne faut pas faire.
  • Ce qu’il ne faut Absolument pas faire.
  • Ce qui n’est pas pas important.
  • Etc.
  •  

J’apprendrai, plus tard, lors de mon stage PEL, que je ne connaissais toujours rien.

Le podologue considère que ma jument a des pieds pas trop mal faits mais « abandonnés ». C’est vrai… Cela me fait un peu culpabiliser mais qu’est-ce que je pouvais bien faire ? Je ne sais pas râper et le dernier podologue nous avait lâchement abandonné. Il est si difficile de trouver quelqu’un de disponible en île de France !

En ce qui concerne le parage du nouveau podologue, je ne sais pas s’il savait que ma jument était une nouvelle pieds nus car il y est allé un peu fort.

En apparence, le parage est très bien fait et j’ai beaucoup apprécié sa méthode claire. Contrairement aux précédents qui étaient passés, j’ai appris qu’il ne fallait pas faire de pariétale car ce ne serait qu’une amélioration esthétique. J’ai surtout appris qu’il ne fallait, en aucun cas, toucher à la sole. Le podologue touche aux barres, râpe le sabot pour raccourcir en faisant un chanfrein et… c’est tout ! Enfin, il a dû passer à la pince vu la longueur des sabots de la mienne…

 

 

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Sa technique n’est pas flou. On comprend tout, toutes ses actions ont un sens. Pour la première fois depuis un passage de podologue, je ne suis pas complètement perdue en le voyant agir.

J’aime beaucoup sa méthode. Cependant, il vient de très loin et est à la retraite donc je reste persuadée qu’il ne deviendra pas notre podologue officiel et que, soit je dois apprendre moi même, soit je dois trouver quelqu’un d’aussi compétent, de bien plus proche.

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Pour conclure sur son parage, le surlendemain, en allant voir ma jument, je n’ai pas pu monter… Enfin, j’ai du descendre de cheval… Ma jument était bien trop sensible. Serait-il allé bien trop fort d’un coup ? À t-il eu raison ou tord ?

Je n’arrive pas à savoir mais, ayant un cheval qui s’écoute beaucoup, je suis bien embêtée. Elle est du genre à ne pas se forcer et préfère rester plantée au milieu de pré pour le moindre chatouillement. Je suis donc partagée entre me demander si elle exagère ou si  elle souffre réellement.

L’avantage de ce podologue est qu’il nous a expliqué que les chevaux faisaient comme nous sur cailloux. Ils ne se font pas mal mais font très attention, d’où l’expression « marcher sur des œufs ». Pour, justement, ne pas se faire mal, s’ils sont sensibles.

J’ai donc compris qu’elle n’avait pas mal mais, vis à vis du regard des autres, c’est très difficile à vivre. J’ai l’air d’une tortionnaire.

 

J’écoute donc les consignes du podologue et repart sur des séances « sorties bitumes », à pieds, pour stimuler les pieds. Je compte éviter, de nouveau, les cailloux.

Il faut que ma jument stimule le tout pour aller bien mais, dans son pré, elle ne fait pas grand chose, surtout avec cette forte chaleur (30 degrés)…

À voir dans le futur si l’amélioration se fait ou si j’empire son état et que je dois lui remettre des hipposandales.

 

 

J’ai l’impression d’être repartie en arrière sur son état « pieds nus » mais, pour je ne sais quelles raisons, je relativise fortement et ne désespère pas. Je sais que, si je la stimule, elle pourra sauter dans une semaine. Vu la chaleur, ce n’est pas du tout au planning bien sûr…

Mon stage PEL arrive très vite, je ne sais pas encore si je vais positiver ou me démotiver mais j’ai hâte !

La suite des aventures pieds nus de ma jument, c’est ici !

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