Entre l’air de pansage et son pré, il n’y a que des chemins de cailloux pointus… Pour faire une transition bien violente ! Elle n’a pas eu l’air de souffrir ni de marcher réellement sur des œufs.
Après son déferrage, j’ai prévu de laisser ma jument tranquille au pré car je n’ai pas eu de réels conseils. Sur le moment, je me suis dis que rien ne valait mieux que du repos et ne pas être dérangée par des humains, pour faire sa transition correctement. Une conclusion sans renseignement préalable. Le repos ne peut faire de mal à personne, non ?
***
Le lendemain sans fers, je suis passée la voir, madame ne semblait pas du tout à l’aise. Je contacte la podologue qui me dit que cela est complètement normal. Je la laisse, ainsi, dans son pré, pas dans sa meilleure forme.
Le surlendemain, rebelote et, cette fois ci , elle a l’air de boiter ! Un abcès ? C’est certain. Mais, j’écoute de nouveau la podologue et me dit que c’est davantage une sensibilité… Je ne fais aucun soin… Pourtant, étant très habituée aux abcès, cela ne me coûterait rien de lui faire un pansement de graines de lin… J’en ai tout un stock ! Allez savoir ce qui se passe dans ma tête sur le moment. Je devais être perturbée… Abcès = pansement . Ne rien faire n’aide pas à faire mûrir. Bien sûr, une fois que l’abcès est percé, je continue de penser qu’il n’y a plus rien à faire mais dans cette situation, j’aurais dû agir !
Après seulement quelques jours de passage pieds nus, j’abandonne ma jument pendant 3 semaines pour partir en vacances. Une personne s’en occupera très bien pendant mon absence donc je ne suis pas inquiète.
J’écoute toujours la podologue qui n’a pas du tout l’air inquiète et qui me raconte que sa transition est normal, que tout va rentrer dans l’ordre. Mais quand ?
Malheureusement, le jour de mon départ, il se met à neiger, le sol devient très dur… J’ai mal pour ma jument. Je me demande s’il ne faut pas la referrer en attendant la fin de l’hiver… Puis, je me rappelle qu’elle marchait déjà très mal sur sol gelé, avec ses fers… Je suis perdue mais j’ai toujours un espoir. J’écoute ma podologue, quelques avis, je ne sais pas quoi faire puis… Je prends l’avion pour les vacances et ne fait « qu’espérer » que ma jument aille mieux.
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