Après ma tentative infructueuse de parage, le podologue qui devait venir, 15 jours auparavant, est enfin passé.
À la pire période : mes vacances !
Pas le choix, mais vraiment peu pratique pour suivre l’évolution, les conseils, le parage, etc.
Après son passage, il aurait dit à une personne, qui s’occupait de ma jument, que « mon » parage était plutôt correcte car il n’y a avait pas beaucoup de travail à faire sur les pieds de ma jument. C’est positif !
Le parage est beau. Je retrouve ma jument 5 jours après son passage. C’est limite une catastrophe. Je ne sais pas comment cette grande sensible a pu vivre sans moi ces derniers jours car elle ose à peine marcher dans son pré. Madame fait bien plus que « marcher sur des œufs ». Je décide de l’emmener directement sur une route de bitume, elle est au ralenti et semble souffrir. J’abandonne et la remet dans son pré…
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Le lendemain, comme il n’y a aucune amélioration, voire une dégradation, je contacte, inquiète, le podologue qui me prescrit de lui donner de l’homéopathie (hors de question, ça ne sert à rien) ou de l’aspirine, de ne surtout pas la faire marcher sur cailloux car soles trop fines et, de continuer de la stimuler sur bitume. Super ! C’est reparti pour un retour à 0. On recommence ! Je n’en peux plus ! Est-ce que je repartirais sur 15 jours « d’habituation aux pieds nus » après chaque passage de ce podologue ? Ma jument souffrirait donc 15 jours toutes les 6 à 8 semaines ? Cela ne me semble pas du tout envisageable. Il y a un truc qui ne va pas…
D’accord, quand je compare mon cheval aux autres, j’ai une vraie princesse chochotte mais, en attendant, c’est sa personnalité et c’est un trait que, pour l’instant, je ne sais pas changer.
Je pense donc que je me dois de m’adapter au cheval sensible que j’ai. Si ce dernier souffre à chaque passage de ce podologue, je dois trouver une solution et peut-être même arrêter de le laisser passer. C’est bien embêtant car je n’ai aucun autre podologue en poche. C’est le seul que j’ai trouvé qui ne fait pas de pariétale et ne touche pas à la sole. C’est un bon mais peut être trop dur pour ma jument. Je vais avoir une décision très difficile à prendre. Et je vais devoir continuer d’essayer de parer moi même. Car savoir le faire m’éviterait bien des soucis.
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En attendant, les deux semaines sont passés, j’ai respecté le protocole et fait beaucoup de bitumes, elle peut de nouveau marcher délicatement sur cailloux et normalement sur les autres terrains. Mais, pendant ces 15 jours, la demoiselle a eu le droit à ses hippos de secours Tubbease et de l’aspirine 3 jours de suite car elle n’osait même plus marcher dans son pré… Puis beaucoup de marche sur bitume.
Cela a été plutôt efficace, j’ai osé la remonter en extérieur et elle était infatigable, insupportable et intenable ! Non, j’exagère, j’ai un cheval adorable donc sa plus grande fougue m’écoutera toujours. J’ai l’impression d’avoir le cheval le plus gérable du monde. C’est la plus belle chose qu’elle me donne. Vivement qu’elle soit tout le temps à l’aise pieds nus… Ou en chaussures ? Le sujet des hipposandales revient sur le tapis… Dire que je pensais que ma jument pouvait sans passer… Retour en arrière ?
Tous les doutes sont revenus :
- Changement de podologue ?
- Pourquoi une jument encore sensible ?
- Acheter enfin une vraie paire d’hipposandales ?
- Mais même dans son pré elle galère avec le parage du podologue…
- Que faire ?
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