J’en ai fait des erreurs avec ma jument. Certaines que je considère comme drôles, mais d’autres limite comme graves. J’ai donc fait un top 5 des erreurs que je considère comme les pires pour vous éviter de faire comme moi. Il sera bien sûr complètement impossible de toutes les éviter, mais voici les plus importantes.

Je les assume pleinement car elles m’ont permis d’évoluer et d’apprendre.

 

1. Avoir cru que le paddock sans herbe est bien pour un cheval

Pendant presque deux ans, j’ai accepté ce combo : paddock sans herbe car ça ne repousse jamais, un peu de foin, un copain parfois. Je me disais “c’est pas si mal”, “au moins elle n’est pas en box”…

Mais la vérité, c’est que le cheval se fait grave c****. Il mange, il attend. Il n’a rien à explorer, rien à faire. Et oui, il est content de nous voir parce qu’on est la seule distraction de sa journée…

 

Ce que j’en ai tiré : on peut faire mieux que “pas pire”. Et même si le paddock avec foin peut dépanner, ça ne doit jamais être une finalité. Votre cheval doit être au pré ou en paddock paradise pour forcer le déplacement.

 

horse GIF

 

 

2. Avoir insisté sur la compétition avec un cheval qui déteste ça

Un cheval, ça a une personnalité. Certains aiment la compétition, et d’autres non.

Peu importe la raison : peur, stress, flemme… s’ils n’aiment pas, on n’a pas à forcer. Ça ne marchera jamais et pire, votre cheval sera malheureux.

Des tonnes de chevaux aiment la compétition, enchaîner les parcours, etc. Mais malheureusement pas tous, donc il faut toujours faire attention à ça lors du choix du cheval. Difficile avec un poulain, mais je ne conseillerais jamais d’acheter un poulain à un débutant.

 

Ce que j’en ai tiré : quand ton cheval dit non, écoute-le et change tes objectifs. Ne le vends pas pour autant, découvre une autre vie tout aussi passionnante avec lui.

 

Pokemon Friendship GIF

 

 

3. Croire que le cheval a absolument besoin de travailler

Je lui inventais un petit planning d’athlète bien structuré, je venais pour travailler, entretenir, “stimuler”.

Mais bizarrement, elle n’avait aucune motivation pour aller en carrière. Et dès que je venais juste pour la promener, la faire brouter, rester tranquille… elle me suivait partout avec entrain et en redemandait.

Si vous ne visez pas les JO, sincèrement, pas besoin d’en faire autant.

Laissez votre cheval tranquille au pré, il sera très heureux, et sortez-le pour des séances fun (pas du “travail”, hein, des séances brouting, découverte des horizons par exemple).

Il est certain que les balades à pied doivent être plus longues quand le cheval ne fait rien, pour éviter de trop grossir, mais il marche déjà assez dans son pré pour éviter la sédentarité.

Au box, c’est un autre problème : le travail est obligatoire pour compenser le non-mouvement…

 

Ce que j’en ai tiré : un cheval n’a pas besoin de travailler, une bonne relation suffit.

 

Love You Hug GIF by SWR Kindernetz

 

 

4. Avoir acheté un cheval sans vraiment savoir ce que ça impliquait

Je pensais être prête. Mais entre le budget (allez voir mon Horse Cost Calculator ici), le stress, le temps, les décisions, les doutes… j’étais loin d’imaginer tout ça.

Je l’aime profondément. Mais clairement, ce n’est pas un rêve. C’est un engagement quotidien, exigeant et parfois épuisant. Une énorme responsabilité.

Le cheval aura besoin de nous pour toute sa vie si la relation se crée.

 

Ce que j’en ai tiré : on peut aimer les chevaux sans forcément être prêt à en assumer un. Et c’est ok. Mais mieux vaut le savoir avant.

 

Penguin Data GIF by Pudgy Penguins

 

 

5. Avoir trop écouté les pros

Le moniteur qui conseille sur les abcès, le véto sur les fers, le maréchal sur la nutrition… tout le monde a son avis… Et souvent, ils se contredisent…

J’ai bien compris qu’il ne fallait pas tout prendre dans les conseils pour ne pas se perdre, ne pas faire n’importe quoi aveuglément.

Aujourd’hui, je sais qu’il faut écouter, mais aussi chercher. Lire les études, croiser les sources, observer, réfléchir par soi-même.

Beaucoup trop se trompent, et parfois lourdement.

Et pire, en France, l’ésotérisme est à son maximum dans le monde équin, et certains se mettent à croire à n’importe quoi et donnent des conseils magiques complètement inutiles (même pas placebo, car aucun effet…).

 

Ce que j’en ai tiré : toujours appeler un vétérinaire pour un vrai souci de santé, c’est une évidence.

Mais pour tout le reste : s’informer, comparer, et se faire confiance.

 

Explain Pump It GIF by Pudgy Penguins

 

 

Conclusion

Je pourrais en faire une liste plus longue, vu toutes mes erreurs, soyons honnêtes.

Mais ces erreurs-là m’ont marquée et m’ont permis de changer des choses concrètes dans la vie de ma jument.

Aujourd’hui, je suis fière de dire que ma jument est heureuse, mais… je continue encore de faire de nombreuses erreurs !

À très vite pour le prochain article !

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