Le cheval a t-il réellement besoin d’une couverture ?

– Qu’est qu’il s’est passé ?

– Ma maman a froid.

 

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Il y a 7 points à prendre en compte pour décider de couvrir ou non.

Dans cet article, je ne vais pas parler des chevaux tondus. Il est évident que ces derniers ont besoin d’une couverture. Même si, pour moi, c’est une aberration de tondre si le cheval vit sans chauffage. Les chevaux tondus se transforment limites en humains sans poils donc, oui, ils ont froid.

Et oui, ils ont surement trop chaud s’ils galopent dans leur pré avec une grosse Canada Goose. Puis, bien sûr, trop froid quand il dorment et ne bougent pas.

Ce que je pense : au pré , tondu = Hors de question. Car, je sais très bien que l’on ne vit pas h24 avec son cheval et que l’on ne peut, ainsi, pas gérer les couvertures en fonction du temps, toute la journée. C’est impossible.

Je vais donc parler du cas des chevaux non tondus.

 

1. On couvre en fonction des températures

 

Voici un résumé de ce que l’on retrouve pour les grammage, en fonction des températures.

 

Température (en degré Celcius) Choix de la couverture
Au dessus de 14 On ne couvre pas quelque soit la température car le cheval aura trop chaud, transpiration ou pas. Un effet sauna inverse peut se faire. C’est dangereux.
Entre 8 et 14 On ne couvre pas ou 50 grammes max si pluie, vent.
Entre 0 et 7 On ne couvre pas ou 100 grammes max.
Entre et 0 et -10 On ne couvre pas ou 250 grammes max.
En dessous de -10 Peu de chance que ça arrive en France plus d’un jour de suite.

Ce tableau indique que, si les températures varient tous les jours, il faut changer les couvertures tous les jours. Ce n’est pas parce que l’on est passé à la 100g depuis une semaine, qu’il va faire beau un seul petit jour, puis froid le lendemain, qu’il ne faut pas changer la couverture ce seul petit jour. Car oui, le cheval supporte moins bien la chaleur que le froid. Comme nous au final. Imaginez-vous sous la neige avec votre doudoune et, tout à coup, il fait une chaleur monstrueuse, je vous met au défi de la garder. On leur impose la couverture, à nous de gérer les températures !

Je me permet de faire de l’anthropomorphisme dans le cas de la chaleur car il est connu que les chevaux ont vraiment du mal avec les températures élevées. Nous ne supportons pas non plus la chaleur donc nous pouvons facilement nous mettre à leur place. A l’inverse, nous sommes très loin de comprendre comment il ressentent le froid. Ils sont très bien entre 5 et 25 degrés et n’auront très froid qu’en dessous de 10 degrés. Chez les hommes, en dessous de 20, beaucoup quittent leur zone de confort si pas de veste.

Pour tester si notre cheval à froid ou chaud sous sa couverture, c’est très simple ! Si on met notre main dans la couverture et que le corps est chaud, c’est qu’il a chaud, si c’est froid, c’est qu’il a froid.

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2. On couvre en fonction de la météo : pluie, soleil et/ou vent

Dans les 10 degrés, s’il n’y a pas de pluie et de vent, c’est indiscutable, le cheval sera bien mieux sans couverture.

A l’inverse, à peine à 15 degrés, un vent violent, couplé à une forte pluie, nous amènera à nous poser des questions.

Nous lisons beaucoup que le cheval n’a pas “froid” quand il tremble. Que ce serait un mécanisme normal pour se réchauffer. Certes. En attendant, pour les chevaux secs, type Pur Sang, loins de la morphologies des robustes Fjords, nous n’avons pas trop envie que ces derniers utilisent leur peu de réserves graisseuses pour se garder au chaud. Nous voulons éviter qu’ils maigrissent inutilement. Dans ces cas, il serait judicieux de mettre une imperméable. Cela leur permet de faire leur petite vie tout en conservant leur énergie.

De plus, il est évident que lorsque l’on voit un cheval, à l’arrêt, dos au vent, tête basse, trempé de pluie et trembler de tout son corps, l’instinct, et non les connaissances, nous fera comprendre qu’il va mal. Le sécher et le couvrir ne pourra que lui faire du bien. J’évite un maximum de couvrir ma jument mais, quand je la vois dans cet état, je me sens propriétaire indigne. C’est mon devoir de la réchauffer. Ma petite PS toute fragile.

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3. Si on couvre, on empêche la pilo-érection

Le phénomène de pilo-érection, soit hérissement des poils, permet d’augmenter l’épaisseur des poils de 30%.

Quand il fait froid et que nos chevaux se transforment en nounours géant, instantanéments, c’est la pilo-érection. Certains propriétaires vous diront que leur chevaux font du poil dès qu’il fait froid. Que neni, ils font de la pilo-erection pour se protéger. Car, il est bien connu que le poil d’hiver se fait en fonction de la lumière du soleil et non des températures. Les chevaux peuvent faire un poil trop importants dans des pays où il fait 30 degrés toute l’année.

Bref…

La pilo-erection permet au cheval de combattre le froid sans énergie et surtout, de ne tout simplement pas avoir froid. Si on met une couverture, on l’empêche. Le cheval se retrouve avec le poil aplati. Il ne peut donc compter que sur sa petite épaisseur de poils et sa couverture pour se protéger du froid. Sa zone de confort est donc réduite.

Le cheval ne peut plus se gérer seul. C’est ici que nous devons intervenir car il dépend de nous et nous nous devrons gérer les couvertures en fonction des températures.

Si on veut éviter ces problèmes, on le laisse à poil et basta. Il nous en remerciera.

Cela fait 8 ans que j’ai ma jument et je constate que cette dernière a moins de mal à conserver un bel état quand elle est nue. Beau poil, bien ronde. Avec une couverture, elle semble bien moins belle. Je n’ai que ma jument en référence donc ma théorie semble plus que burlesque mais je commence vraiment à penser que la couverture empêche tellement les chevaux de se gérer qu’il peuvent ne pas se réchauffer quand ils ont froid ou, à l’inverse, avoir trop chaud si trop couverts. Je pense faire le test en ne couvrant pas ma jument l’année prochaine. Ceci n’est qu’une hypothèse, je n’ai trouvé aucun article sur le sujet. Je compte donc tester cela pour valider ou invalider ma théorie. Mais, le facteur travail est, en plus, à prendre en compte.

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4. On peut couvrir si on travaille son cheval

Si on souhaite travailler son cheval, on peut décider de couvrir pour plusieurs raisons :

  • On le couvre pour éviter qu’il fasse trop de poil. Plus tôt dans l’année le cheval sera couvert, moins il aura besoin de poils d’hiver, moins son corps en fera. Cela évite de passer par la case tonte. Cela évite également que le cheval ne soit trop poilu pour travailler. Trop de poil empêche de travailler son cheval. Il sera vite en nage. Pour moins de transpiration et un travail régulier, il est difficile de faire courir un ours polaire. Travailler avec une grosse doudoune relève du défi. Réduire la production de poils d’hiver est donc une solution pour le cheval de travail qui aura un minimum de poil pour se protéger du froid. Après, pour éviter la transpiration, mauvaise pour le cheval en hiver, il faut également adapter le travail. Nous devons demander moins à nos ours polaire. On devrait le moins possible avoir à faire sécher nos chevaux après une séance en hiver. En ce qui me concerne, je n’attends pas que ma jument soit trempée pour arrêter sa séance. Après, il lui en faut beaucoup pour transpirer en hiver. Je suis souvent fatiguée bien avant elle.
  • Si on vient monter son cheval plusieurs fois par semaine, notamment, tard le soir, il est difficile de passer plus d’une heure à enlever toute la boue. Si elle est sèche, cela peut passer… Mais, boue + eau = on a vite tendance à vouloir abandonner sa séance. Cela révèle du masochisme que de passer ses soirées à panser son cheval dans le froid glaciale. Et enlève toute vie sociale ou même non sociale… Couvrir son cheval est donc une solution plus que pratique pour pouvoir continuer de le maintenir en forme physique par tout temps, sans perdre sa vie. Cela est extrêmement égoïste, c’est certain. Je ne cache pas que c’est une de mes raisons. Le gain de temps est non négligeable. On passe du temps à bien s’occuper de son cheval plutôt qu’à l’agresser 30 minutes voire plus, à l’étrille américaine, avec les morceaux de boues durs. Avec une couverture, il n’y a plus que l’encolure à nettoyer, si pas de couvre cou.

Au final, travailler son cheval en hiver est un besoin assez égoïste si on n’adapte pas nos séances à leur épaisseur de poil. Obligés de mettre la couverture pour notre propre confort : continuer des séances intenses, ne pas perdre du temps à nettoyer son cheval. Cela remet encore en questions notre rapport avec le cheval.

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5. On couvre selon le type de couverture

Les bonnes couvertures ont un prix. Il n’y a pas qu’une raison d’image de marque dans l’application du prix.

Nous ne sommes pas dans le monde du luxe où le sac Louis Vuitton n’est cher que pour son image de marque. Dans le monde des couvertures, à force d’essayages, à force d’études, de feuilletages de revues et de googlelisations, j’ai constaté un quelque chose de complètement différent : l’image de marque, on s’en fou !

On veut de la qualité. Le prix n’est donc pas là car on souhaite la dernière Horseware à la mode, le prix est là car on souhaite la meilleure couverture pour notre cheval, qui peut se retrouver  bien plus de 24 heures de suite avec le même vêtement.

Un vêtement avec lequel on fait tout et qui reste longtemps sur nous, se doit être de qualité. La marque ne change rien. On ne peut donc pas dire qu’une couverture est cher pour sa marque. Si elle est cher, c’est peut-être parce que sa résistance, sa respiration, ses coutures, son denier, son grammage, son imperméabilité et sa légèreté justifient son prix.

Je ne dépense pas d’argent pour ma jument inutilement car j’ai vieilli mais, s’il y a un domaine dans lequel je ne radinerais jamais pour elle, ce sont bien les couvertures. J’ai besoin de savoir qu’elle est bien dans sa couverture.

Je sais pertinemment que dans un sac poubelle, elle se retrouvera vite mal et transpirante. Je sais qu’une mauvaise couverture non respirante est à proscrire. Je ne veux pas non plus qu’elle se retrouve trempée sous sa couverture en cas de pluie.

Je lui impose un vêtement donc je lui achète quelque chose qui lui convient.

Si c’est pour lui mettre une vieille couverture qui tourne, trouée et non respirante, autant la laisser à poil et tranquille.

Vous allez me dire qu’il existe sûrement des bonnes couvertures pas cher, je ne les connais que lors des périodes de soldes.

En ce qui me concerne, je suis pour les couvertures Horseware qui ont le moins de coutures possibles, pas de pli d’aisance, pas de courroie de cuisse et toutes les caractéristiques demandées. Elles ne bougent pas et sont incroyablement imperméables. Rassurant !

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6. Un cheval couvert est moins libre

Quand j’enlève la couverture de ma jument et que je la remet au pré, elle se roule directement. Quel message m’envoit-elle là ?

Je pense que c’est très clair, un cheval couvert est bien moins libre. Il ne peut pas ressentir son corps comme à son habitude. Se gratter devient difficile, les frottements lors de ses mouvements peuvent être dérangeants et le limiter. On retrouve d’ailleurs souvent les chevaux avec de beaux manques de poils aux épaules.

Voilà une des raisons pour laquelle je pense que mettre une couverture n’est pas du tout agréable pour le cheval. Evitons donc de la mettre sauf si nous n’avons pas le choix.

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7. Tous les chevaux ne sont pas pareils

Quoi qu’il en soit, il y a pleins de raisons pour lesquelles on devrait mettre ou ne pas mettre une couverture. Ce que je pense, est que tout reste différent en fonction du cheval. Un cheval dans le sang sera toujours plus sensible et “fragile” qu’un cheval froid. Ma jument sera toujours moins résistante que son copain fjord. Je ne peux malheureusement pas contrer la nature. Bien que ma jument n’est pas été créée par la nature mais par l’homme… Pour être plus rapide aux courses… L’homme a, comme dans le monde des chiens, été tellement concentré à créer les animaux les plus beaux, les plus rapides, qu’il en a oublié le côté robuste. Nos chevaux de race, si l’on peut dire comme ça, seront donc toujours plus sensibles pour un rien. C’est notre devoir de les protéger.

Tous les chevaux sont différents, même dans leur race, à nous de nous adapter à eux et de répondre à leurs besoins, selon ce que l’on leur impose.

Je pense avoir abordé tous les points. Si vous voulez commenter, ajouter des points ou m’aider sur un point dans lequel vous pensez que c’est nuançable, n’hesitez pas dans les commentaires, ils sont fait pour ça.

Dernières nouvelles sur le passage pieds nus

Bientôt un an que ma jument est pieds nus.

En ce moment, tout se passe si bien que je ne pense même plus à ses pieds. Elle marche correctement et n’a pas de sensibilité anormale.

Avec ce temps, la boue est bien trop présente et ses pieds sont dans une humidité constante. Mais, comme je n’ai aucune solution, j’ai la tête ailleurs et ses pieds sont le cadets de mes soucis. Je préfère me concentrer sur son alimentation lorsqu’il fait froid. Je fais donc avec la boue et je n’ai constaté aucun problème.

 

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Les nouveaux podologues sont repassés, ce n’est pas moi qui les ai accueilli donc je n’ai pas eu tout le récapitulatif mais, je sais que tout s’est bien déroulé.

 

 

Et surtout, grand miracle, qui venait approuver mon changement de podologue : j’ai pu faire un trotting le lendemain !

Moi qui pensais que j’allais refaire une transition suite au parage, c’est comme si ma jument n’avait pas été parée ! Pourtant, on voyait bien la différence sur ses pieds qui avaient un peu trop poussés. Négligente que je suis !

 

 

Deuxième fois que ces podologues passent, je peux dire que je suis on ne peut plus satisfaite. J’espère pouvoir les conserver.

Le problème est, que, dans mon écurie, tous les propriétaires de chevaux pieds nus se débrouillent seuls ou sont en cours d’apprentissage… et, à ce rythme … les podologues n’auront plus que ma jument en cliente. J’espère qu’ils souhaiteront toujours passer même s’il y a une augmentation tarifaire en conséquence. On verra… Je laisse la moi du futur s’inquiéter.

 

 

Ce court article était le dernier sur le passage pieds nus de ma jument. Ce n’est pas le dernier sur le “pied nu”, bien sûr.

J’estime que le passage s’est, au final, très bien passé et a été bien plus court que prévu. Je referai un article si je passe aux hipposandales, s’il y a une mauvaise (ou bonne) nouvelle inattendue mais, je pense avoir tout écrit sur la transition et je ne peux en ajouter davantage.

 

J’espère :

  • Que l’expérience de ma jument fragile motivera des personnes pour passer leur chevaux pieds nus.
  • Que cela évitera à ces derniers de faire les mêmes erreurs que moi.
  • Que cela rassurera ceux qui viennent de se lancer et sont inquiets, comme je l’étais au début.

 

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas.

Je n’ai pas les conséquences approfondies. Je ne suis pas podologue équin non plus. Je peux simplement aider pour (essayer de) rassurer et d’aller dans la bonne direction.

En attendant, vive les chevaux pieds nus heureux et, à très vite dans un article sur une réflexion équine et/ou le bien-être du cheval.

La critique dans le monde du cheval

Un article difficile…

 

Caroline : Elle était cool cette balade ?

Martine : Oui, trop. Ton cheval est vif !

Caroline : Oui, c’est vrai, c’est un coquin.

Caroline s’en va et Juliette arrive.

Martine à Juliette : Ça va ? T’as vu Caroline ? J’ai fait une balade avec elle, elle est nulle ! Elle ne sait pas contrôler son cheval !

Anais : M’en parle pas ! Si elle gagne ses concours, c’est parce qu’il galope à fond, elle a juste à le diriger !

 

“Tu fais souffrir ton cheval à le laisser dehors, à ta place j’aurais honte !”

“Tu fais souffrir ton cheval à le laisser à l’intérieur, à ta place j’aurais honte !”

 

Voici les discussions classiques que l’on entend dans les écuries.

 

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Je suis passionnée ou bien, au moins, intéressée par de nombreux sujets : voyages, alimentation, développement personnel, développement web, skate, street art, équitation, etc. Je dois en oublier… Il y a dans une seule de ces “passions” que je retrouve des attaques verbales violentes en direct.

Violente, dans le sens où une personne très sensible pourrait en venir à se suicider. Dans les autres passions, en général, cela n’arrive que sur Internet, quand on est caché par son identité.

Imaginez la violence verbales du monde du cheval sur Internet : c’est une catastrophe. Déjà que nous ne sommes pas doux dans la vraie vie… Sur Internet… Tout s’amplifie, tout est permis ! Buffet à volonté de la critique ! Constructive ou non.

Dans ce monde, certaines personnes peuvent ne parler que pour critiquer. C’est le domaine le plus compliqué… Les compliments existent mais sont plus rares.

 

***

 

Je m’en vois donc perdu car j’ai osé créer un blog sur ce sujet, le sujet le plus dur : le cheval.

J’ai, actuellement, écrit une dizaine d’articles pour parler de mon expérience de la transition pieds nus. Cela, afin d’encourager et soutenir les personnes qui passent ou souhaitent passer par là.

Aujourd’hui, je compte écrire sur des sujets globaux pour aider les nouveaux propriétaires à ne pas faire les erreurs que j’ai faites avec ma jument. Mais voilà… Il me faut des lecteurs… Je suppose…

 

 

Il faut que je fasse de la pub pour mon blog. De la communication comme on dit… Seulement, je n’ose pas. C’est dingue, sur tous les autres sujets, j’oserai ! Mais le monde du cheval est si petit… Donc j’ai peur qu’on parle sur mon dos. Peur de me faire reconnaître. 

Déjà, que, selon la théorie des six degrés de séparation du hongrois Frigyes Karinthy, nous pourrions connaître tout le monde sur terre en jouant sur son réseau… Alors, dans le monde du cheval, je pense que le maximum de degré de séparation est divisé par deux (il serait donc de 3 pour les non-matheux).

Exemple : je connais “Jeanne Deaux” qui connait la groom de Kevin Staut. Voilà, c’est fait. Deux degrés ici. Avec de la motivation, je pourrais connaître tout le monde du cheval en devenant amie avec cette Jeanne. Ce que je ne compte pas spécialement faire mais c’est pour expliquer que ce monde est très petit.

Bon, on ne va pas aller jusque dans le monde équestre professionnel avec cet article… On va rester dans le monde clubs et amateurs… Ou même simplement loisir. Ce que je veux dire, c’est que, via Facebook, Cheval Annonce, ou même dans le monde réel, on peut vite avoir à affaire à toute sa région.

 

***

 

Ainsi, si j’ose faire de la pub pour mon blog et qu’une personne ne l’apprécie pas (ce qui arrivera), je peux vite devenir “la personne qui raconte de la m****, là, sur son blog”.

C’est une critique très difficile à accepter. D’être jugée… Parce qu’on a essayé de s’exprimer.

Surtout que je ne facilite pas la tâche car mes idées dans ce domaine sont assez “extrémistes” : vive le pré, vive les pieds nus, bientôt vive les sans mors, vive les chevaux heureux. Beaucoup sont “fermés” d’esprit (je ne vois pas d’autre terme) donc vont vite attaquer si on fait quelque chose qui ne va pas dans leur sens.

Mais bon, j’ai fait un blog que j’aime bien, j’aime apprendre à écrire, un très bon exercice, j’ai envie de partager mon expérience, d’apprendre, d’enseigner… L’exercice de ce blog m’apporte tellement de positif…

 

***

 

Pourquoi ai-je si peur de le communiquer au grand public ?

Pourquoi, dans ce monde, tout le monde se compare et se juge ? Ne pouvons-nous pas juste partager notre passion et vivre en harmonie ?

Toi qui me lit et qui a critiqué la monte de ton amie lors de sa dernière club 2. Ou qui a critiqué sa position lors de sa dernière club 3. Qui a dit que sa première place était grâce à son bon cheval uniquement. Ne peux-tu pas être simplement heureuse pour elle ? Pourquoi parler sur son dos ? Ou même en face si c’est pour la rabaisser sans raisons ? Je sais que c’est difficile. Je me suis moi même retrouvée dans la position de la « gossip girl équitation ».

 

***

 

Si tu me lis et que tu apprécie ce blog (ou que tu n’as lu que cet article), s’il te plaît, arrête de contribuer au mauvais esprit de ce monde équin. Devient un humain normal qui vit sa passion et apprécie la vie. Rien ne sert d’être mauvais. Dans aucun domaine et pour aucune raison.

 

 

Je vais te conseiller un livre « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie, un livre qui n’est pas là pour apprendre à se faire des amis, comme son nom l’indique, mais pour apprendre à être bon et se remettre en question. C’est le premier livre que je conseille dans le domaine du développement personnel. Il est passionnant et permet de changer son esprit pour s’améliorer. Arrêter de critiquer, comprendre et accepter les personnes quand elles ne pensent pas exactement comme nous.

Car oui, nous avons tous une « éducation » de la vie complètement différente, qui nous rend tous différents. Bien que cela soit nuançable vu que nous sommes tous influencés par la société et qu’au final, personne n’a rien d’unique… Ce n’est pas le sujet…

 

 

Ce que j’essaye d’expliquer est que tout comportement qui nous semble anormal ne l’est jamais et a toujours une explication. Il faut qu’on s’accepte pour une pleine harmonie…

OMG, je pars en freestyle philosophique. Stop. Pour conclure sur ce freestyle, je dirais, soyez bon et allez suivre le Dalaï lama sur Twitter.

 

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Malgré mon HS, comme je peux toujours rêver pour un monde bon et bienveillant, en ce qui concerne les critiques qui viendront, quoi qu’il arrive, je vais prendre sur moi. Je sais pertinemment que, quoi que je fasse, j’aurais des critiques. Personne ne peut plaire à tout le monde.

Je prendrai sur moi et n’entendrai que les critiques constructives, qui sont là pour m’aider, me signaler que j’ai fait une erreur, me donner d’autres avis intéressants, etc. Celles qui me font évoluer dans mes actes et mes pensées.

Les autres, les vipères, harpies, mauvaises personnes ou mauvais esprits, qui souhaitent juste critiquer pour critiquer car ils me connaissent de loin, et/ou n’approuvent pas mes avis, tans pis, je ferais avec. Je vous dis d’ailleurs “bonjour” si vous me connaissez et que vous passez par là. Je dis d’ailleurs “bonjour” à tout le monde.

 

 

Donc voilà , mon blog a une dizaine d’articles et je me lance dans la communication de ce dernier ! Pour le faire connaître ! Une riche expérience que j’ai hâte de vivre !

 

Bienvenue à toi dans les monde de l’Internet mon petit blog.

 

 

La page “à propos” et la page de présentation de ma jument, que vous pouvez voir sur toutes les photos, arriveront prochainement.

Le blog aura un article ou plus toutes les deux semaines. A très vite !

Encore un nouveau podologue, un PEL

En voyant ce titre vous allez vous dire que je suis complètement instable, n’est-ce pas ?

Et bien… Oui !

 

 

Enfin, ce choix est mûrement réfléchi. Je trouvais le précédent podologue très bon. Il correspondait à ce que j’avais appris à mon stage PEL et était très sympa. Oui, l’amabilité compte.

Cependant, il y avait trois problèmes non négligeables :

 

  • Il reportait tout le temps ses passages et avait prévu sa dernière tournée dans notre écurie l’avant veille.
  • Il ne répondait jamais aux messages. Quand on a un cheval a problème, on a besoin de conseils pour ne pas faire de bêtises… Ou tout simplement être rassuré. Le service après-vente compte beaucoup au final. Sans harceler le podologue non plus…
  • Ma jument boitait pendant 15 jours après ses passages. Enfin n’exagérons pas le mot boiter… Elle ne voulait plus marcher. Quand on la forçait, elle marchait avec une grande sensibilité pendant 15 jours.

 

Les deux premiers points peuvent être relativisés. Je n’aurais jamais changé de podologue pour ces deux raisons qui n’entraînaient qu’un manque de confort personnel de vie.

C’est à cause du dernier point que j’ai pris cette décision.

Quoi que ce podologue me dise, quand j’avais un cheval parfait depuis deux/trois semaines, avec qui les objectifs de travail revenaient puis, que cinq minutes après son passage, je retrouvais, de nouveau, la situation « pieds nus sensibles et on remet tout en question » , j’en suis venu à me poser des questions…

Ma jument est si sensible ou c’est le podologue le problème ?

Oui, elle doit marcher sur sa paroi et non sur sa sole quand tout va bien… Mais… dois-je y aller si fort et la faire souffrir ?

C’est quand j’ai vu les autres chevaux de l’écurie devenir sensibles, jamais sensibles en temps normal, pieds nus depuis longtemps, que je me suis dit, ma jument n’est peut être pas si sensible et ce n’est peut-être pas elle le problème. C’est peut-être le podologue…

Je me suis dit qu’il n’y avait qu’une seule façon de tester : tenter un nouveau podologue, dont je connais la méthode (PEL) et voir si cela ne va toujours pas après.

Et c’est ce que j’ai fait !

 

 

Verdict : j’ai eu l’impression d’être une très mauvaise propriétaire. Je suis loin de de l’idéal PEL. Ma jument aurait des problèmes dont j’ai une ignorance complète : élastose, décente discale, etc. J’ai dû acheter de l’Algohm et, si j’écoutais tout, je devrais arrêter les céréales pour l’élastose. Je ferai un article sur le « sans céréales » plus tard, n’étant pas complètement convaincue aujourd’hui. Non pas que je n’en rêve pas, mais une jument de l’écurie a fait de l’élastose lors du sa seule période sans céréales… Donc que penser ? Ce n’est pas le sujet de cet article, je m’égare…

 

***

 

Hormis ce sujet, j’y ai eu de nombreux points positifs avec ces podologues (ils travaillent à deux) :

  • Ils font une vidéo avant/après de la marche du cheval et des photos avant/après du parage. Un bon moyen pour comparer et voir l’évolution de la marche et des pieds.
  • Ils sont très disponibles pour répondre et à l’écoute.
  • Ils donnent d’autres conseils pour améliorer le bien-être du cheval.
  • Ils sont ponctuels.
  • Ils sont très organisés d’un point de vu planning.
  • Le tarif est plus que raisonnable.
  • Ils font un parage PEL qui me convient.
  • Et le dernier point le plus important : ma jument n’a pas eu de problème et pouvait continuer sa vie de tous les jours après le parage. OUI !

 

 

Le parage me convient, convient à ma jument, ce n’est que du positif !

Ensuite, à moi de me renseigner pour savoir si je dois mettre ma jument à l’alimentation sans céréales et lui donner les compléments PEL préconisés. Pour l’instant, je pense que nous n’avons pas assez de recul car ces conseils sont trop récents. Il n’y a pas un cheval de 40 ans qui a vécu toute sa vie avec ces bons conseils et qui donc peut me prouver l’efficacité pour le bien-être et les pieds de ces compléments. De plus, je n’ai eu qu’un seul vétérinaire en référence, celui qui vend les fameux produits… Il me faudrait des écrits d’autres « professionnels » ou « connaisseurs ».

 

***

 

En attendant, j’ai été satisfaite du travail de ces podologues PEL donc je vais les conserver. Je suis rassurée de voir que ma jument peut restée pieds nus après parage et ne semble plus souffrir. Du moins, « en apparence », vu qu’elle n’aurait pas la bonne alimentation.

J’espère ne plus avoir à changer de podologue avant très longtemps !

 

 

Avant une époque où ce sera devenu un métier « légal » et qu’il y aura pléthore de choix. Car pour l’instant, il est très difficile d’avoir un cheval pieds nus dans ce monde… Et si ce n’est monde, dans cette France…

 

La suite des aventures de ma jument pieds nus, c’est ici.

Retour au arrière suite au dernier passage du podologue

Après ma tentative infructueuse de parage, le podologue qui devait venir, 15 jours auparavant, est enfin passé.

À la pire période : mes vacances !

 

 

Pas le choix, mais vraiment peu pratique pour suivre l’évolution, les conseils, le parage, etc.

Après son passage, il aurait dit à une personne, qui s’occupait de ma jument, que « mon » parage était plutôt correcte car il n’y a avait pas beaucoup de travail à faire sur les pieds de ma jument. C’est positif !

 

 

Le parage est beau. Je retrouve ma jument 5 jours après son passage. C’est limite une catastrophe. Je ne sais pas comment cette grande sensible a pu vivre sans moi ces derniers jours car elle ose à peine marcher dans son pré. Madame fait bien plus que « marcher sur des œufs ». Je décide de l’emmener directement sur une route de bitume, elle est au ralenti et semble souffrir. J’abandonne et la remet dans son pré…

 

***

 

Le lendemain, comme il n’y a aucune amélioration, voire une dégradation, je contacte, inquiète, le podologue qui me prescrit de lui donner de l’homéopathie (hors de question, ça ne sert à rien) ou de l’aspirine, de ne surtout pas la faire marcher sur cailloux car soles trop fines et, de continuer de la stimuler sur bitume. Super ! C’est reparti pour un retour à 0. On recommence ! Je n’en peux plus ! Est-ce que je repartirais sur 15 jours « d’habituation aux pieds nus » après chaque passage de ce podologue ? Ma jument souffrirait donc 15 jours toutes les 6 à 8 semaines ? Cela ne me semble pas du tout envisageable. Il y a un truc qui ne va pas…

D’accord, quand je compare mon cheval aux autres, j’ai une vraie princesse chochotte mais, en attendant, c’est sa personnalité et c’est un trait que, pour l’instant, je ne sais pas changer.

Je pense donc que je me dois de m’adapter au cheval sensible que j’ai. Si ce dernier souffre à chaque passage de ce podologue, je dois trouver une solution et peut-être même arrêter de le laisser passer. C’est bien embêtant car je n’ai aucun autre podologue en poche. C’est le seul que j’ai trouvé qui ne fait pas de pariétale et ne touche pas à la sole. C’est un bon mais peut être trop dur pour ma jument. Je vais avoir une décision très difficile à prendre. Et je vais devoir continuer d’essayer de parer moi même. Car savoir le faire m’éviterait bien des soucis.

 

***

 

En attendant, les deux semaines sont passés, j’ai respecté le protocole et fait beaucoup de bitumes, elle peut de nouveau marcher délicatement sur cailloux et normalement sur les autres terrains. Mais, pendant ces 15 jours, la demoiselle a eu le droit à ses hippos de secours Tubbease et de l’aspirine 3 jours de suite car elle n’osait même plus marcher dans son pré… Puis beaucoup de marche sur bitume.

Cela a été plutôt efficace, j’ai osé la remonter en extérieur et elle était infatigable, insupportable et intenable ! Non, j’exagère, j’ai un cheval adorable donc sa plus grande fougue m’écoutera toujours. J’ai l’impression d’avoir le cheval le plus gérable du monde. C’est la plus belle chose qu’elle me donne. Vivement qu’elle soit tout le temps à l’aise pieds nus… Ou en chaussures ? Le sujet des hipposandales revient sur le tapis… Dire que je pensais que ma jument pouvait sans passer… Retour en arrière ?

 

 

Tous les doutes sont revenus :

  • Changement de podologue ?
  • Pourquoi une jument encore sensible ?
  • Acheter enfin une vraie paire d’hipposandales ?
  • Mais même dans son pré elle galère avec le parage du podologue…
  • Que faire ?

 

La suite de ma pieds nus, c’est ici !

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