Ulcères gastriques chez le cheval, mes conseils

Ceci n’est pas un article explicatif sur les ulcères. L’article arrivera prochainement.

Ceci est un article sur mon expérience avec ma jument et ses ulcères.

Cet article est là pour aider et rassurer les personnes qui ont un cheval avec des ulcères.

Je préviens que je ne me prétends vétérinaire en aucun cas et je rappelle que tous les vétérinaires ne se valent pas.

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Même si je ne compte pas expliquer en détails ce que sont les ulcères, je suis obligée de définir ce terme pour que tout soit plus clair pour vous. Un ulcère gastrique est une lésion de la muqueuse de l’estomac, principalement lié à une sur-acidité de ce dernier. La lésion peut être très profonde ou superficielle. Je vais parler ici des ulcères qui ont un impact sur la vie du cheval soit, des vrais ulcères.

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La première question à se poser est :

Comment être certain que son cheval a un ulcère gastrique ?

Réponse : Il faut faire une gastroscopie.

Pourquoi nous mettons-nous à faire ce test ? En général, c’est parce que notre cheval est bien trop mince et ne prend pas de poids malgré une suralimentation. Nous avons, de plus, fait une coprologie qui écarte la présence de vers et le cheval n’a aucune maladie en particulier. Si tout cela est exclu, la seule cause restante de cette minceur est souvent l’ulcère.

 

Sans faire de gastroscopie, certains symptômes peuvent confirmer les ulcères :

  • Bâillement
  • Manque d’appétit
  • Coliques “faciles”
  • Côtes apparentes
  • Grincements de dents
  • Crottins mous
  • Sensibilité au toucher à des points précis.

 

 

Rien n’est très flagrant, ce sont les symptômes de beaucoup de problèmes possibles. Seules des suppositions peuvent se conclure. Nous n’avons pas à nous mettre à paniquer au moindre bâillement.

Pour faire simple, si votre cheval n’a que le bâillements en symptôme, il y a de forte chances qu’il n’ait rien du tout et soit juste fatigué ou ennuyé d’être attaché depuis 30 minutes sans rien faire. 

 

 

En revanche, s’il est mince et que tout autre problème est exclu, nous pouvons être certain à 99% que c’est un ulcère.

Comment atteindre les 100% ? La fameuse gastroscopie qui permet de voir l’estomac et sa muqueuse clairement…

Mais voilà… Il y a un problème… C’est cher. Il faut souvent déplacer le cheval en clinique et ça peut revenir très cher. Puis, le traitement lié si les ulcères sont confirmés… n’en parlons pas. Encore plus cher ! 150 la gastroscopie + les nombreux coûts autour…

 

 

Pourquoi je me sens légitime à conseiller sur les ulcères ?

Ma jument a eu des ulcères. Aujourd’hui tout va beaucoup mieux. Je ne me pose plus de questions.

 

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On peut voir sur ces photos que j’ai pas mal réussi à traiter son cas.

 

 

Au début, rien ne fonctionnait. J’ai essayé tout et n’importe quoi, conseillés par les cavaliers et/ou pros (vétérinaire, etc). 

Suite à la colique de trop, j’ai fait faire une gastroscopie qui m’a prouvé l’existence d’ulcères. À partir de ce moment, je me suis remise en question -même si ses ulcères venait des courses et qu’elle en avait à son arrivée- .

J’ai évité d’écouter tout le monde qui me disait qu’un PS devait être mince. J’ai fait le réel traitement à l’omeprazole puis, le naturel à l’aloe vera.

J’ai fait en sorte de lui offrir le meilleur environnement possible.

Mon but : que ma jument soit heureuse avec un bien-être optimal. Cela a été une révélation.

J’ai enfin eu des résultats. Maintenant, j’ai le problème inverse tous les printemps… Ce qui est bien pire pour un pur sang…

 

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Voici donc mes conseils :

 

Avant tout traitement :

Il faut un mode de vie 100% adapté à votre cheval, 0 déclencheur de stress et une alimentation non agressive pour l’estomac.

 

Pendant le traitement et après :

Si vraiment votre cheval est mince et que financièrement, vous hésitez sur le Gastrogard, ce qui est tout à fait normal, il y a des solutions mais ça va être compliqué.

Vu mon expérience négative sur tous les produits annexes conseillés par les vétérinaires ou autres pros, le seul traitement que je conseillerais et qui a eu de l’effet, c’était de donner du phosphalugel avant le repas pour tapisser l’estomac, de l’aloe vera et du riz… Je ne suis pas certaine que je donnerai du riz aujourd’hui. Le riz avait pour but de diminuer l’acidité. Je me pencherai davantage sur l’aloe vera pour ses vertues magiques : cicatrisantes et diminuent l’acidité.

 

 

Cependant, comme nous ne sommes pas certains de la magie de l’aloe vera, c’est l’assimilation des aliments qui sera traitée. Nous ne pourrons prouver la réelle cicatrisation de l’ulcère sans faire de gastroscopie. Tout sera apaisé, tapissé, etc. donc le cheval prendra du poids et redeviendra normal. Une rechute au moindre écart, tel que le stress, sera plus que probable. Pour une vraie cicatrisation des ulcères, il faudrait des mois et des mois. Que ces ulcères soient épargnés -suite à l’environnement, l’apaisement et l’alimentation 100% adaptée- pour qu’ils puissent cicatriser dans leur coin naturellement et complètement. Je ne pense pas que ce soit impossible. Tout est possible.

 

Dans mon cas, j’ai soigné ma jument au Gastrogard mais son environnement n’était pas adapté pendant ce traitement donc il y a dû y avoir qu’une cicatrisation partielle. J’ai ensuite testé aloe vera et riz. Son estomac a été plus que soulagé. Pour la première fois ma jument prenait du poids.
Je n’ai jamais fait de gastroscopie de vérification, les résultats étant là et surtout, le prix étant trop cher à l’époque.

 

Je constate aujourd’hui des signes d’ulcères quand tout n’est pas rose pour elle. Abcès, temps très froid et pluie qui dure, par exemple. Quand tout va bien, elle est ronde comme un ballon, voire beaucoup trop ronde, ce qui est dangereux pour sa race.

 

 

Je sais que ses ulcères ont cicatrisé mais je suis persuadée qu’il reste une trace, c’est obligé. Stressée comme elle, elle doit se faire bobo de l’intérieur seule.

Toutefois, comme son environnement et son alimentation lui conviennent, elle est bien. Fini les problèmes de maigreur, les questionnements, les suppléments. Tout va bien.

 

 

J’espère que mon texte vous a rassuré si votre cheval a aussi des ulcères. J’espère que vous n’êtes plus perdus dans les 1 milliards de traitements à faire à la place du Gastrogard et face aux milliers de conseils que l’on vous a donné. 

Allez, bam ! Un conseil de plus venant de moi ! Désolée. 

Surtout, ne vous inquiétez pas, ce sera bientôt du passé !

Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez absolument pas en commentaire.

Le cheval préfère t-il l’hiver ou l’été ?

Cette question peut paraître simple mais peut surtout permettre de prendre de bonnes décisions pour son cheval.

Pour commencer, je vous pose la question : que préférez-vous ? Hiver ou été ?

Je sens que vous allez me répondre selon le moment de l’année où vous tomberez sur cet article.

 

 

En hiver vous préférez l’été et en été, l’hiver ? N’est-ce pas ? C’est mon cas. Bien que, en réalité, je n’aime ni l’un ni l’autre et je ne souhaite que du printemps/automne.

 

 

Revenons à nos amis équidés.

Pour faire une comparaison sans divers facteurs qui font tourner autour du pot, la question va changer : sans vent, ni pluie, ni neige, le cheval préfère t-il l’hiver ou l’été ?

Et puis, pour aller encore plus loin, le cheval préfère l’hiver ou l’été, sans vent, ni pluie, ni neige, en France ?

Car oui, je suppose que, comme nous, il aura du mal à apprécier quoi que ce soit l’hiver en Sibérie ou l’été dans la vallée de la mort, au Nevada.

Bref…

Maintenant que nous sommes précis, je peux répondre. Contrairement à nous, le cheval préfère largement l’hiver !

 

Pourquoi ?

 

Car en été :

  • ses poils lui tiennent beaucoup trop chaud.
  • le soleil tape et l’oblige à se mettre à l’abris et arrêter de manger.
  • la chaleur le fatigue.
  • la zone de confort du cheval est entre 5°C et 25°C. En gros, le temps hivernal français est souvent “confortable”, et sans vrai froid, alors que l’été est bien trop souvent au dessus de sa zone de confort.
  • il est harcelé par les insectes.
  • il transpire pour la moindre séance de travail et a vite trop chaud.

 

Car en hiver :

  • il n’a ni froid ni chaud.
  • il n’y a pas d’insecte.
  • il peut manger son foin à volonté dans beaucoup d’écuries et se régaler d’herbes peu nourrissantes, afin d’éviter tout problème de fourbure ou autre.
  • quand il travaille en hiver, ils se réchauffe.

Alors, oui, l’automne, le printemps, c’est toujours mieux que l’hiver. Mais, l’été est vraiment la pire saison pour les chevaux.

Faites attention à ce que votre cheval ait de quoi se mettre à l’ombre, à le protéger des insectes (emouchine naturelle par exemple), qu’il ait tout le temps de quoi boire, et n’hésitez pas à le rafraîchir par une douche dès que vous pouvez. Travaillez le moins et ménagez-le. Adaptez-vous et écoutez-le bien.

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Et vous, que faites vous pour aider votre cheval en hiver comme en été ? N’hésitez pas à me le dire en commentaire.

Est-ce une bonne idée d’acheter un pur sang anglais réformé des courses ? Les préjugés. Partie 2/2

Ceci est la suite de cet article. Foncez le lire avant de lire celui-ci.

Continuons sur les préjugés des PS…

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Un PS c’est fou :

Il y a de tout.

Malheureusement, par leur passé difficile, ils peuvent vite avoir un problème de transmission neuronale.

 

 

Sincèrement, ma jument a des problèmes, des traumatismes qui ne partiront jamais. Je sais que tout cela est dû à son passé. En attendant elle n’est pas folle, sans vice et adorable.

Si on leur apporte le mode de vie qui leur convient pour un maximum de bien-être, il y a peu de chance pour que le côté “fou” du cheval reste. Il redeviendra très vite bien dans sa tête.

 

 

C’est à nous de les habituer, de ne pas les brusquer dans nos demandes ( à pieds, comme à cheval) et il redeviendront des chevaux “normaux”. Que ce soit à pieds ou dans le travail, tout peut se faire avec énormément d’habitudes et de la patience. Un cheval qui charge, qui éjecte, qui attaque, etc. cela peut très vite passer, entouré des bonnes personnes, de bons livres et surtout, de notre patience.

Par conséquent, pour répondre : non, un PS n’est pas plus fou qu’un autre animal et oui, tout animal “traumatisé” peut avoir des problèmes. Mais cela n’est aucunement lié à la race. Il y a doit même pas y avoir 1/10e (chiffre complètement aléatoire qui vient de mon cerveau…) de PS à réels problèmes. 

 

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Un PS, ce n’est pas cher :

En effet, à l’achat…

Mais, dites vous que si le PS que vous achetez ne coûte rien à l’achat, c’est que derrière il y a un problème. Il y aura d’autres frais… Désolée…

Il peut y avoir des frais santé : cheval avec beaucoup de problèmes de santé divers. Mal de dos, tendinite, gros ulcères, coliques, etc. que vous serez obligés de prendre en charge si vous tenez un minimum à ce cheval. Les frais vétérinaires montent très vite.

Il peut également y avoir des frais de travails : cheval très difficile ou très vert, qui, si vous n’avez pas un excellent niveau, vous forcera à prendre de vrais bons coach pour de nombreux cours. Des cours, que ce soit à pieds ou à cheval, pour éviter de faire des erreurs et pour partir dans la bonne direction.

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Tout cela pour dire, un PS qui ne coûte pas cher peut souvent coûter bien plus cher qu’un PS un peu plus cher mais, sans problème de santé et surtout, déjà près pour des concours. Si tel est votre but.

Si bien travaillé, un pur sang anglais peut faire de très bonnes choses grâce à son endurance et sa vitesse. On en retrouve mêmes aux JO. Si vous en prenez un “pas cher”, il y a de fortes chances qu’il y est un problème.

 

 

Je ne nies pas, l’action de sauver est merveilleuse, je l’ai moi même fait. Mais, hormis pour conserver ce cheval à ne rien faire au pré (ce qui est parfait d’ailleurs, je le fait aussi…), si vous le voulez pour du travail et n’avez pas de la patience, un excellent encadrement ou niveau, vous risquez d’avoir de mauvaises surprises.

Ce que j’entends par “peu cher” est moins de 1000 euros. Encore une fois, je ne parle pas des exceptions.

Je précise, de plus, qu’un PS a plus de 2000 euros peut s’avérer aussi avoir des problèmes. C’était le cas de la mienne, acheté pour le CSO, parfaite à l’essai, qui s’est avérée regardante sur des barres au sol (ça existe !) et très peureuse. Heureusement, je lui ai trouvé une autre activité à son goût (endurance).

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Un PS c’est beau :

Pour ce point, on va dire, chacun ses gouts… Mais oui, il y a de très beaux chevaux dans cette race.

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Concluons :

Acheter un PS, c’est une très mauvaise idée :

  • Si vous n’avez pas le niveau ou l’encadrement nécessaire.
  • Si vous ne comptez pas offrir un mode de vie adapté à ces animaux (vie en groupe au pré ou paddock paradise) pour leur éviter tout problème.

Ces animaux sont souvent verts dans le travail classique et ont énormément d’énergie. Ils ne sont pas à donner entre toutes les mains.

 

 

Acheter un PS, c’est une très bonne idée :

Si vous cherchez à avoir un cheval et vous voulez faire une bonne action.

Pourquoi acheter dans un élevage quand il existe des milliers de chevaux à sauver ?

Seulement, offrez lui le meilleur environnement possible. Car, oui, il ne pourra probablement pas rester au box sans foin, sans faire de colique. Oui, il vous en fera baver au travail mais oui, il sera souvent adorable et mérite une seconde chance.

 

 

À vous, avez-vous un réformé des courses ? Comment l’avez vous trouvé ?

Je parle de PS ici mais il y a aussi les trotteurs. N’hésitez pas à laisser votre témoignage pour aider les gens à savoir s’ils sont prêts ou pas à se lancer dans cette aventure.

Est-ce une bonne idée d’acheter un pur sang anglais réformé des courses ? Les préjugés. Partie 1/2

L’achat d’un PS peut être tentant pour diverses raisons. Cependant, nous entendons beaucoup d’idées reçues. Sont-elles fondées ?

 

 

Les idées reçues les plus communes sont : “un PS, c’est fou”, “un PS ,c’est fragile”, “un PS ce n’est pas cher”, “un PS, c’est beau”.

Les idées reçues de ceux qui ont eu la chance de connaître le parfait PS sont : “c’est faux ce n’est pas fragile”, “ce sont des gens qui n’y connaissent rien qui disent ça”, “y’a un PS dans mon club, c’est le meilleur”, “un PS c’est rapide et c’est trop bien pour gagner des CSO ou CCE”.

Je ne sais pas pour vous mais voilà tout ce que j’ai toujours lu ou entendu sur les pur sang anglais.

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Maintenant que j’ai côtoyé de nombreux pur sang, et que j’en ai un, qu’est-ce que j’en pense ? Qui a raison ? Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ?

 

 

Avant que l’on me lance des tomates pourries, je vous précise que je ne donne que mon avis, qu’il existera toujours des exceptions pour tout et que tous les chevaux sont différents, avec leur personnalité. Il y en a des froids, des chauds, des peureux, des courageux, on trouvera toujours de tout.

Je rappelle également que je parle des PS réformés des courses.

 

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Commençons par le premier point, un PS c’est “fragile” :

Bon alors, là, je demande à n’importe quel propriétaire de PS qui a couru de me prouver l’inverse : oui, c’est fragile !

Oui, ça ne pourra jamais vivre comme un poney du nord robuste ! Il maigrira s’il ne mange pas assez et sera en fourbure s’il est un peu trop gros ! Un PS ne sera jamais en forme dans un environnement non adapté à son bien-être.

Pourquoi donc ? Déjà, il y a son passé. Il a couru, il a vécu “à la dure” dès son plus jeune âge. Nourri au grain, vécu au box, monté très jeune (2 ans de janvier soit souvent 1 an et x mois), etc.

 

 

Il n’a pas commencé facilement. Il se retrouve avec “pleins” de problèmes dès son plus jeune âge, qui devront le suivre tout le reste de sa vie.

Sans parler de problèmes psychologiques pour certains, plus de 90% auront développé des ulcères suite à un mode de vie non adapté : nourriture agressive, acidité suite à estomac vide sans herbe, médicaments en masse, stress, effort physique trop intense, mode de vie non adapté.

Je ne blâme pas les propriétaire qui ne sont simplement pas “au courant” de ce qui est mieux pour un cheval.

On retrouve ainsi des PS toujours trop minces. À ce propos, je vous répondrai toujours : si on voit les côtes d’un PS, ce n’est pas du tout normal. Un PS ne doit pas avoir les cotes apparentes comme on vous le répète, pour vous rassurer. Oui, un PS c’est fin mais ça ne veut pas dire que ça doit être maigre. Il a soit des ulcères, soit des vers. Mais oui, il est souvent assez nourri voire mal gavé.

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En dehors de sa vie passé, le PS est fragile car c’est un animal “créé” par l’homme.

Son but : un cheval au sang chaud rapide. Son tempérament fera qu’il sera plus stressé de nature et plus sujet aux problèmes tel que coups de sang, etc.

Son physique fera qu’il ne pourra pas porter de trop gros poids (dont lui même s’il est trop gros).

Une de ses particularités est qu’il ne pourra jamais faire du bon cuir… Je dis n’importe quoi, je ne m’y connais pas du tout en cuir… Ce que je veux dire est que le PS a une peau tellement fine que le moindre petit bobo le fera saigner. Il n’a pas une peau épaisse pour le protéger.

La fragilité de cette race n’est donc pas une simple idée reçue, elle est réelle.

 

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Le pur sang ne peut pas vivre au pré :

FAUX.

Il ne peut même vivre qu’au pré !

Avec du foin à volonté l’hiver et une alimentation adaptée, il sera aussi rond que le shetland du pré voisin. Il sera heureux et donc sera bien. Je répondrais, en plus, qu’un PS ne peut pas vivre au box ! Montrez moi une photo, en commentaire, d’un PS vivant au box en état, je ne demande qu’à voir.

Ma PS n’est ronde et belle qu’au pré. Au box, elle était méga sèche, pour ne pas oser dire squelettique. Malgré du foin à volonté… Les chevaux ont besoin d’être heureux pour être en forme.

 

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Le pur sang ne peut pas être pied nu :

FAUX.

Pieds plats, pieds sensibles, sole fine, etc. C’est le fer qui fait ça et qui les rend fragiles ! Avec un bon podologue et un environnement adapté, tout cheval peut être pieds nus. Le mieux est de ne jamais les ferrer, bien sûr.

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Je constate que mon article trop long donc il va être “to be continued”. La suite la semaine prochaine. Restez connectés !

Nevada – The mustang – film à voir absolument

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Nevada

Titre original : The Mustang

Réalisatrice :  Laure De Clermont-Tonnerre

Acteurs principaux : Matthias Schoenaerts, Jason Mitchell (à voir dans The Chi)

Date de sortie en France : 19 juin 2019

Synopsis Allociné : Incarcéré dans une prison du Nevada, Roman n’a plus de contact avec l’extérieur ni avec sa fille… Pour tenter de le sortir de son mutisme et de sa violence, on lui propose d’intégrer un programme de réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages.

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Je conseille rarement de films car c’est un blog équin et il existe trop peu de films de qualité autour de ce sujet.

Finalement, après Lean on Pete, en voici enfin un nouveau. Tout aussi dur mais pas sur le même sujet.

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Cette fois-ci, ce film reprend une histoire vraie. Ce qui se déroule dans ce film se passe en ce moment même dans plusieurs prisons américaines.

Je ne vais pas expliquer tout ce qui tourne autour des Mustangs aux Etats-Unis mais, pour vulgariser rapidement : ils sont en trop gros nombre, le gouvernement américain les capture pour les tuer (non avoué), les déplacer, les revendre, les dresser, etc. Certains mustangs se retrouvent donc dans un nouveau programme de prison.

Le but ? Les prisonniers doivent les dresser pour qu’ils puissent être vendus par la suite.

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Le film traite ainsi ce sujet de manière très intéressante et assez difficile. On voit ce qu’apporte ce programme aux prisonniers et c’est presque merveilleux. Ils évoluent, se remettent en question. Peu de prisonniers ayant fait ce programme récidivent après leur sorties.

Le film n’a cependant rien de merveilleux car aborde le sujet avec une difficile réalité surprenante.

 

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Un intérêt de ce film est qu’il est réalisé par une française sous un ton américain. Film franco-américain. C’est le premier long métrage de la réalisatrice. Réussi ! Très prenant. Noté 94% sur Rotten Tomatoes (au moment où j’écris cet article), on ne pouvait s’attendre qu’à un très bon film.

Bref, si vous voulez découvrir un univers complètement inconnu, vous serez servis. Vous ne voudrez qu’en savoir plus sur les Mustangs et comment les aider.

 

 

En tant que cavalier.ère, vous regarderez avec bien plus d’intérêt ce film.

Comment le cheval est dressé ?

Comment apprivoiser un cheval sauvage ?

Pleins de questions viendront à vous. Vous aurez un avis bien plus critique, c’est certain. Le cheval principal du film semblant se fait éduquer bien rapidement et facilement. Notamment lorsqu’il reste calme et serein dans une salle, lors d’une tempête. Même ma jument, pas sauvage pour un sou, perdrait patience. Mais ça reste passionnant et très proche de la réalité. Il y a peu de choses négatives à dire sur ce sujet. Je chipote…

Nevada explique le principal : on ne dresse pas un cheval avec la force, il faut se faire comprendre et accepter.

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Foncez-voir ce film, vous ne le regretterez pas. Âme sensible s’abstenir ! Bon film aux autre âmes.

 

 

J’espère qu’un jour, je pourrais écrire sur un bon film équin pour tous les publics… En attendant… Enjoy!

Un cheval peut-il vivre seul ?

Il est tout à fait normal de se poser la question.

Les chiens ont bien l’air de pouvoir vivre seul, les chats aussi. La majorité des rongeurs aussi. Donc pourquoi pas le cheval me direz-vous ?

Tout d’abord, c’est faux, peu d’animaux peuvent vivre seuls.

 

 

C’est la raison pour laquelle les chiens attendent leur maître avec impatience ou les chats réclament souvent de l’attention ou une simple présence. Oui, ils peuvent supporter d’être seuls de temps en temps ou bien s’adapter à une vie qu’on leur impose. Oui de rares exceptions seront solitaires mais, comme la majorité des êtres vivants, si on leur laisse le choix, ils ne resteront pas seuls. Ils ont un instinct grégaire.

Qu’est-ce que l’instinct grégaire ?

C’est une caractéristique qui pousse des individus d’une même espèce à se rassembler et à adopter un même comportement.

 

 

En général, pour un cheval domestiqué, rester seul est bien pire que pour les autres animaux domestiqués.

En effet, le chien, même s’il se retrouve sans meute de sa propre espèce, aura souvent un humain auprès de lui. Il prendra l’humain pour référent de sa meute. Le cheval, ne pouvant vivre dans notre maison ou appartement, par manque de place et d’herbe, se retrouvera extrêmement seul bien trop longtemps. Hormis, bien sûr, la seule heure ou un humain viendra s’occuper de lui… Enfin, pour la majorité des humains, plutôt “profiter” de lui…

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Le cheval n’est pas fait pour vivre seul. Ni même à deux au final. Car il ne peut pas non plus s’entendre avec n’importe quel cheval. Comme nous, au final. Le cheval est fait pour vivre en troupeau.

Il a besoin de manger, de dormir, de boire et d’avoir des relations sociales pour se sentir bien. Ce sont ses besoins primaires.

 

Un cheval qui acceptera d’aller contre ce besoin de vie en groupe n’est pas bien dans sa tête. Il sera résigné, déprimé ou aura, quoi qu’il arrive, un problème lié à une imposition humaine du passé.

On peut apprendre à un cheval à se retrouver seul une heure -bien qu’à éviter un maximum- mais ce n’est surtout pas à faire pour les 23 autres heures restante d’une journée.

 

 

Il lui faut, si ce ne peut être un autre cheval, au moins un autre être vivant pour se sentir correctement. Un âne, mouton ou poule sont déjà mieux que rien.

Laisser un cheval seul fonctionnera à merveille pour le faire dépérir et créer pleins d’autres problèmes en conséquence. Exemple : ulcères gastriques puis colique.

Même le moins social des chevaux, aura juste besoin d’une présence distante constante d’un autre être vivant.

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La réponse est donc non, un cheval ne peut absolument pas vivre seul.

N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez un avis contraire et connaissez un cheval qui vit seul et heureux. J’en serais curieuse et je reste ouverte pour toutes discussions.

A bientôt pour un prochain article !

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