Retour au arrière suite au dernier passage du podologue

Après ma tentative infructueuse de parage, le podologue qui devait venir, 15 jours auparavant, est enfin passé.

À la pire période : mes vacances !

 

 

Pas le choix, mais vraiment peu pratique pour suivre l’évolution, les conseils, le parage, etc.

Après son passage, il aurait dit à une personne, qui s’occupait de ma jument, que « mon » parage était plutôt correcte car il n’y a avait pas beaucoup de travail à faire sur les pieds de ma jument. C’est positif !

 

 

Le parage est beau. Je retrouve ma jument 5 jours après son passage. C’est limite une catastrophe. Je ne sais pas comment cette grande sensible a pu vivre sans moi ces derniers jours car elle ose à peine marcher dans son pré. Madame fait bien plus que « marcher sur des œufs ». Je décide de l’emmener directement sur une route de bitume, elle est au ralenti et semble souffrir. J’abandonne et la remet dans son pré…

 

***

 

Le lendemain, comme il n’y a aucune amélioration, voire une dégradation, je contacte, inquiète, le podologue qui me prescrit de lui donner de l’homéopathie (hors de question, ça ne sert à rien) ou de l’aspirine, de ne surtout pas la faire marcher sur cailloux car soles trop fines et, de continuer de la stimuler sur bitume. Super ! C’est reparti pour un retour à 0. On recommence ! Je n’en peux plus ! Est-ce que je repartirais sur 15 jours « d’habituation aux pieds nus » après chaque passage de ce podologue ? Ma jument souffrirait donc 15 jours toutes les 6 à 8 semaines ? Cela ne me semble pas du tout envisageable. Il y a un truc qui ne va pas…

D’accord, quand je compare mon cheval aux autres, j’ai une vraie princesse chochotte mais, en attendant, c’est sa personnalité et c’est un trait que, pour l’instant, je ne sais pas changer.

Je pense donc que je me dois de m’adapter au cheval sensible que j’ai. Si ce dernier souffre à chaque passage de ce podologue, je dois trouver une solution et peut-être même arrêter de le laisser passer. C’est bien embêtant car je n’ai aucun autre podologue en poche. C’est le seul que j’ai trouvé qui ne fait pas de pariétale et ne touche pas à la sole. C’est un bon mais peut être trop dur pour ma jument. Je vais avoir une décision très difficile à prendre. Et je vais devoir continuer d’essayer de parer moi même. Car savoir le faire m’éviterait bien des soucis.

 

***

 

En attendant, les deux semaines sont passés, j’ai respecté le protocole et fait beaucoup de bitumes, elle peut de nouveau marcher délicatement sur cailloux et normalement sur les autres terrains. Mais, pendant ces 15 jours, la demoiselle a eu le droit à ses hippos de secours Tubbease et de l’aspirine 3 jours de suite car elle n’osait même plus marcher dans son pré… Puis beaucoup de marche sur bitume.

Cela a été plutôt efficace, j’ai osé la remonter en extérieur et elle était infatigable, insupportable et intenable ! Non, j’exagère, j’ai un cheval adorable donc sa plus grande fougue m’écoutera toujours. J’ai l’impression d’avoir le cheval le plus gérable du monde. C’est la plus belle chose qu’elle me donne. Vivement qu’elle soit tout le temps à l’aise pieds nus… Ou en chaussures ? Le sujet des hipposandales revient sur le tapis… Dire que je pensais que ma jument pouvait sans passer… Retour en arrière ?

 

 

Tous les doutes sont revenus :

  • Changement de podologue ?
  • Pourquoi une jument encore sensible ?
  • Acheter enfin une vraie paire d’hipposandales ?
  • Mais même dans son pré elle galère avec le parage du podologue…
  • Que faire ?

 

La suite de ma pieds nus, c’est ici !

J’ai tenté de faire mon premier parage

Sous un soleil de plomb… J’ai essayé…

 

 

Le podologue de ma jument a reporté de plus de 3 semaines sa venue, sachant qu’il avait annoncé passer 6 semaines après son parage. Cela peut sembler être normal mais ses pieds étaient d’une longueur ! Désolée, je n’ai vraiment pas le réflexe photo quand je suis fatiguée… Vous allez comprendre dans la suite de l’article d’où est venue cette fatigue intense.

 

***

 

Ma jument marchait très bien… Sur sa paroi… Ses pieds commençaient à casser et il fallait agir. Je ne voulais pas trop déranger la propriétaire qui pare sa jument toute seule car cela me gêne. Je me dis que cela m’épuiserait de faire les pieds d’un cheval qui n’est pas le miens.

Je lui ai donc proposé que je fasse mon parage un jour où elle passait pour qu’elle puisse simplement vérifier mes bêtises.

Ce jour est tombé un jour d’été brûlant, dans l’air de pansage. Ou sauna… Je ne pourrais donc pas dire si j’ai souffert à cause de la chaleur ou du parage mais cela a été une des pires expériences de ma vie ! Enfin, ce n’est rien, il y a bien pire dans la vie…

En gros, j’ai détesté cette activité !

J’en suis venue à me demander si je saurai parer un jour ! Maintenant, je relativise et je me dis que personne ne peut être bon en un seul essai. Je sais que si beaucoup de mauvais podologue y arrivent, avec de la pratique, j’y arriverai. On ne commence pas tous égaux dans tous les domaine, n’est-ce pas ?

 

 

Pour raconter, j’ai tenté de parer avec un tabouret mais je crois que ma jument était trop petite. Je contractais trop sa jambe en la posant sur mon genou. Je n’arrivais donc pas à la parer en position assise. Déjà, parce qu’elle reposait le pied au sol d’elle même et, aussi parce que je devais tenir le pied d’une main et parer de l’autre. Je n’avais aucune force !

Second problème, je n’arrivais pas à parer debout. Pour bloquer sa jambe entre mes jambes, je devais me tenir dans une position qui me faisait perdre l’équilibre. Pas douée la fille…

 

 

Le principal problème dans tout le parage a été mon déséquilibre constant, soit, ma recherche de position pour mon confort et celui de ma jument. Je ne l’ai pas trouvé.

C’était loin d’être un problème que je pouvais imaginer, je ne me posais pas du tout la question et maintenant c’est la seule que je me pose. J’ai l’impression que c’est ce qui a rendu cette tentative catastrophique. Cela changeait de parer un pied mort ! Aujourd’hui, les pieds dont je dois m’occuper sont vivants et caractériels ! Ce sont les pieds d’une jument impatiente qui s’ennuie. Un tout autre level. Et je ne peux pas lui exiger une patience que je n’ai pas moi même. Moi aussi, je préfère manger que de rester à rien faire…

Après, je sais que je n’ai pas à me plaindre car il n’y a aucune méchanceté ni force dans son attitude. Elle décide juste de récupérer son pieds sans prévenir, quand je galère dessus depuis 10 minutes A sa place, je ferais tellement pareil…

 

***

 

Les autres problèmes dans mon parage ont été :

  • la puissance
  • le coup de râpe

Je n’avais ni l’un, ni l’autre. La fatigue m’empêchait de les avoir. Je me dis que ces derniers viennent avec l’entraînement. Ou avec moins de chaleur…

Pour parer (lol) à ces problèmes, j’ai prévu de tenter de parer bien plus régulièrement et de ne pas attendre que ses pieds soient dix fois trop loin. Je ne souhaite pas couper des ongles mais juste les limer.

Ma seule facilité a été de faire les barres. Ça, c’est le seul truc que je maîtrise. Je respecte ce qu’on m’a dit pour le faire et j’y vais ! J’y vais peut-être un peu trop fort car ma jument n’a pas encore des sabots dur comme de la pierre donc tout se coupe très facilement.

Dans tous ces malheurs, c’est la personne de mon écurie qui a fait les finitions des pieds de ma jument. Des 4… Voire beaucoup plus que des finitions… J’appelle ça un parage vu mon mauvais travail. Elle a corrigé mon massacre quoi. Ou mon inutilité. Je suis assez admirative car elle fait ça avec une telle facilité ! Je me dis qu’elle a bien été débutante un jour, je me dis que j’y arriverais bien comme elle… un jour. Même si je n’entends que des personnes qui savent chanfreiner dès le premier essai… En tous cas, j’étais bien contente qu’elle soit là !

 

***

 

Bilan de mon parage :

  • C’est fatigant.
  • J’arrive à rien.
  • Je n’ose rien faire.
  • Je ne sais pas tenir les pieds de ma jument.
  • Je ne sais pas mettre de force.
  • Je n’ai pas le coup de râpe.
  • Je sais tout de même faire les barres.
  • Je sais tout de même ce que je dois faire.
  • Je sais que je ne dois pas attendre que ce soit trop long mais le faire régulièrement.
  • Je sais que je dois m’asseoir beaucoup plus bas que sur un tabouret (si je décide de m’asseoir) car j’ai un petit cheval.
  • Et c’est toujours fatigant !

 

 

La suite des aventures non trépidantes de ma pieds nus, c’est ici.

Stage podologue PEL

J’ai fait mon stage PEL ! Globalement, j’en ressors très positive. J’ai beaucoup appris et j’ai maintenant un avis assez clair sur ce que je souhaite pour ma jument.

Sur plusieurs sujets :

  • ses pieds
  • son alimentation
  • son environnement
  • son mode de vie (travail, repos, etc.).

***

 

Ce que j’ai appris

 

La phrase principale que j’ai retenu pendant ce stage est :

« un cheval qui ne fait rien, a des pieds pour ne rien faire. »

Ce que j’ai compris est que cela signifie que si l’on ne demande rien à nos chevaux domestiqués qui vivent en pâture, ils ne pourront que marcher dans leur jolis prés pleins d’herbes. À l’inverse, si on les stimule, ils s’adapteront très vite aux terrains qu’ils rencontreront.

Cette phrase est une conclusion du podologue, qui, en ayant paré des chevaux de CSO, a constaté que ces derniers pouvaient reprendre le saut de haut niveau, dans la semaine. Les pieds s’adapteraient à ce qu’on leur demande.

Avec cette explication, je comprends que je dois demander plus que du simple repos et de la patience à ma jument. Si je souhaite que ses pieds s’améliorent… Ou bien, je comprends que je dois la faire vivre dans un paddock paradise… Elle pourrait stimuler ses pieds toute seule…

Ce qui est bien avec ce stage est que maintenant j’ai toutes les clés en main pour que ma jument et ses pieds soient dans les meilleures conditions possibles. My Happiest Horse… À moi de les mettre en pratique !

 

 

***

 

J’ai appris à parer

 

  • Je sais que ma jument ne doit pas marcher sur sa paroi mais sur sa sole périphérique.
  • J’ai toutes les mesures pour faire un parage parfait.

 

 

  • Je sais que l’alimentation compte.
  • Je sais que je dois absolument stimuler les pieds de ma jument, quelqu’en soient les techniques. Dans son respect…
  • J’ai l’impression d’avoir un minimum de connaissances pour ne pas faire d’erreur.

***

 

Est ce que je conseille ce stage ?

 

Je dirais que oui.

***

 

Pourquoi ?

 

Ayant eu différents podologues qui ont différentes techniques, je constate que, même si on m’avait appris le geste, je n’aurais jamais compris le pourquoi du comment de mon parage.

J’aurais pu reproduire leurs erreurs: creuser la sole, ne pas faire de chanfreins, limer la fourchette pour qu’elle soit belle, etc.

Maintenant, je sais ce qui est bon pour tout cheval, ce que je suis censée faire et j’ai même appris bien plus.

Le prix reste cependant très élevé donc j’aurais tendance à conseiller ce stage aux personnes, qui, comme moi, n’ont toujours pas trouvé de podologue fixe. Je conseille ce stage aux personnes qui n’ont pas d’autres choix que de se mettre à parer eux mêmes.

Je pourrais aussi le conseiller à tout le monde vu que j’ai maintenant appris que l’entretien ne se faisait pas du tout comme les fers, toutes les 6 à 8 semaines, mais beaucoup plus régulièrement :  de tous les jours à toutes les deux semaines. Cela, afin d’éviter à avoir à trop couper d’un coup et, pour que le cheval puisse toujours marcher sur sa sole périphérique.

Ce stage m’a été plus qu’utile donc je ne peux que le conseiller.

***

 

Est ce que je sais parer ?

 

Alors là…. Je vais aller en contradiction total avec « l’utilité du stage » car la réponse est : NON.

 

 

Je ne suis pourtant pas un être plus stupide qu’un autre… Du moins, je ne le pense pas … Cependant… J’estime que je ne sais toujours pas parer. J’ai la théorie mais pas la pratique. Bien dommage !

Le premier problème rencontré pendant le stage est que, pendant la pratique, il fallait se lever et faire la queue pour avoir un avis du podologue sur notre parage. Étant nombreux (une vingtaine), c’était assez galère. Il faut être motivé pour attendre et avoir plus d’un avis… Son confrère était plus disponible et de bons conseils mais, il n’avait pas l’air d’oser me dire si mon travail était nul. Car, en regardant de nouveau, aujourd’hui, mes pieds en résine, j’ai fait des vagues sur tout le sabot… On peut voir meilleur parage… Ma jument ne le vivrait pas très bien…

Le second problème est tout simplement que le podologue nous a expliqué vite fait pourquoi il était mieux de parer avec une chaise mais ne nous a pas montré réellement la position à adopter.

C’est tout simple, le jour où j’ai tenté mon premier vrai parage, je me suis retrouvée avec mon tabouret et rien ne ressemblait au jour du stage. Je ne voyais pas du tout comment tenir le pied de ma jument. Voir l’article sur mon premier parage. À venir.

J’ai appris à parer un pied que je peux tourner dans tous les sens mais, pas le pied d’un cheval vivant. Ce qui change énormément…

Je me dis, qu’avec de l’entraînement, j’y arriverai. C’est comme tous les apprentissages. En attendant, je suis très loin de mon but car, pour l’instant, rien ne ne va : position, force dans le parage, équilibre, fatigue, etc. et j’ai peur de faire des bêtises.

Puis, il faut le dire, il y a des activités bien plus intéressantes ! Difficile de trouver la motivation pour un exercice aussi difficile. J’ai l’impression que, pour progresser, il faut que je n’ai plus de choix, que je ne trouve plus personne pour le faire à ma place…

***

 

Est ce que je me sens prête ?

 

Je ne me sens, par conséquent, pas du tout prête à parer moi même ma jument. J’ai absolument besoin d’aide malgré ma volonté. Je me sens nulle et incapable. Je ne désespère pas, cependant, car, je sais que j’y arriverai. Je suis juste à l’étape de « débutant profond » et je sais que je peux devenir une experte… Enfin une « niveau intermédiaire » car je n’aurais jamais les 10 000 heures de pratiques nécessaires au grade expert.

***

 

Qu’est ce qui a changé dans ma vision des choses ?

 

Depuis ce stage, plus rien dans ce que je fais pour ma jument ne me convient. Je me sentais déjà extrémiste… Je suis devenue bien pire. J’étais anti-box, maintenant, je me sens anti-pré classique.

J’en suis au stade de rêver du paddock paradise idéal et de la meilleure alimentation sans céréales.

Je pense, qu’aujourd’hui, si je souhaite continuer à m’entendre avec les cavaliers classiques, je dois éviter de parler de tout ce qui concerne le monde du cheval. Difficile…

Mon extrémisme pour le bien être du cheval s’est un peu trop accentué…

 

***

 

Quel changement faire ?

 

Vivant en Île de France, je pense que ma jument fait partie des chevaux les moins à plaindre. Grande pâture, toujours de l’herbe, des copains, peu de changements, peu de vrai travail, pleins de carottes et des sorties diverses pour varier son quotidien. Je sais qu’elle est heureuse.

Je sais donc que, malgré mes nouvelles connaissances, je ne vais pas changer grand chose car cela va être très difficile voire, impossible. Par exemple, si je demande à ne pas donner d’orge à ma jument cet hiver, elle ira manger celui du voisin. Puis, pour mettre en place un paddock paradise, je peux toujours rêver… Je vais me renseigner pour mettre des filets de chalutier sur le foin… Je vais essayer de passer au sans mors… Je dis « essayer » sans le sens où je peux déjà la monter sans mors mais en la musclant à l’envers. Il faudrait que je lui apprenne la monte correcte sans mors.

 

***

 

Bref, depuis ce stage, j’ai pleins d’idées, pleins de désirs mais je vais y aller lentement car je sais que rien n’entrave réellement sur son bonheur ni sur sa santé.

  • Passage au sans mors ?
  • Passage au filet à foin.
  • Demande de galets ronds à l’entrée de son pré ?
  • Beaucoup plus de sorties sur bitume.
  • Beaucoup plus de sorties tout court pour stimuler ses pieds.
  • Arrêt des céréales ?
  • Me passer de podologue ?
  • Ou en conserver un et je fais les entretien ?

Les idées fusent. Merci pour ce stage qui ne m’a pas rendu podologue mais qui me permet encore d’améliorer les conditions de vie de ma jument.

La suite ici !

Encore un changement de podologue

Les pieds de ma jument ont bien poussé et je n’ai toujours pas appris à parer. Comme elle est plutôt à l’aise, je ne suis, malgré tout, pas inquiète.

 

 

Ma jument a eu sa première séance de saut sans fer. Cela s’est très bien passée. C’était assez haut pour une reprise, elle en redemandait et ne semblait avoir aucune faiblesse au niveau des pieds. Je me demande même si elle ne saute pas mieux grâce à ses pieds nus. À analyser si on refait un concours un jour…

Tout va donc très bien mais ses pieds sont bien longs, il faut faire quelque chose…

***

Je ne sais pas trop pour quelles raisons mais je me doute que les personnes ne font pas venir un podologue ou un maréchal toutes les 6 à 8 semaines pour rien. Sûrement que les pieds poussent trop vites et ne s’usent pas assez ? En tous cas, cela fait bientôt 10 semaines, avec un rééquilibrage sans raccourcir, il y a 5 semaines. C’est beaucoup trop mais elle semble à l’aise !

***

Le nouveau podologue arrive donc et nous explique pleins de choses intéressantes:

  • Ce qu’il ne faut pas faire.
  • Ce qu’il ne faut Absolument pas faire.
  • Ce qui n’est pas pas important.
  • Etc.
  •  

J’apprendrai, plus tard, lors de mon stage PEL, que je ne connaissais toujours rien.

Le podologue considère que ma jument a des pieds pas trop mal faits mais « abandonnés ». C’est vrai… Cela me fait un peu culpabiliser mais qu’est-ce que je pouvais bien faire ? Je ne sais pas râper et le dernier podologue nous avait lâchement abandonné. Il est si difficile de trouver quelqu’un de disponible en île de France !

En ce qui concerne le parage du nouveau podologue, je ne sais pas s’il savait que ma jument était une nouvelle pieds nus car il y est allé un peu fort.

En apparence, le parage est très bien fait et j’ai beaucoup apprécié sa méthode claire. Contrairement aux précédents qui étaient passés, j’ai appris qu’il ne fallait pas faire de pariétale car ce ne serait qu’une amélioration esthétique. J’ai surtout appris qu’il ne fallait, en aucun cas, toucher à la sole. Le podologue touche aux barres, râpe le sabot pour raccourcir en faisant un chanfrein et… c’est tout ! Enfin, il a dû passer à la pince vu la longueur des sabots de la mienne…

 

 

.

 

Sa technique n’est pas flou. On comprend tout, toutes ses actions ont un sens. Pour la première fois depuis un passage de podologue, je ne suis pas complètement perdue en le voyant agir.

J’aime beaucoup sa méthode. Cependant, il vient de très loin et est à la retraite donc je reste persuadée qu’il ne deviendra pas notre podologue officiel et que, soit je dois apprendre moi même, soit je dois trouver quelqu’un d’aussi compétent, de bien plus proche.

***

Pour conclure sur son parage, le surlendemain, en allant voir ma jument, je n’ai pas pu monter… Enfin, j’ai du descendre de cheval… Ma jument était bien trop sensible. Serait-il allé bien trop fort d’un coup ? À t-il eu raison ou tord ?

Je n’arrive pas à savoir mais, ayant un cheval qui s’écoute beaucoup, je suis bien embêtée. Elle est du genre à ne pas se forcer et préfère rester plantée au milieu de pré pour le moindre chatouillement. Je suis donc partagée entre me demander si elle exagère ou si  elle souffre réellement.

L’avantage de ce podologue est qu’il nous a expliqué que les chevaux faisaient comme nous sur cailloux. Ils ne se font pas mal mais font très attention, d’où l’expression « marcher sur des œufs ». Pour, justement, ne pas se faire mal, s’ils sont sensibles.

J’ai donc compris qu’elle n’avait pas mal mais, vis à vis du regard des autres, c’est très difficile à vivre. J’ai l’air d’une tortionnaire.

 

J’écoute donc les consignes du podologue et repart sur des séances « sorties bitumes », à pieds, pour stimuler les pieds. Je compte éviter, de nouveau, les cailloux.

Il faut que ma jument stimule le tout pour aller bien mais, dans son pré, elle ne fait pas grand chose, surtout avec cette forte chaleur (30 degrés)…

À voir dans le futur si l’amélioration se fait ou si j’empire son état et que je dois lui remettre des hipposandales.

 

 

J’ai l’impression d’être repartie en arrière sur son état « pieds nus » mais, pour je ne sais quelles raisons, je relativise fortement et ne désespère pas. Je sais que, si je la stimule, elle pourra sauter dans une semaine. Vu la chaleur, ce n’est pas du tout au planning bien sûr…

Mon stage PEL arrive très vite, je ne sais pas encore si je vais positiver ou me démotiver mais j’ai hâte !

La suite des aventures pieds nus de ma jument, c’est ici !

Première vraie balade montée et conclusion sur le passage pieds nus de mon cheval

Nous arrivons au cinquième mois pieds nus de ma jument. Ma demi-pensionnaire a commencé à retravailler ma jument une à deux fois par semaine, 30 minutes, en carrière, depuis deux/trois semaines. Tout a l’air de bien se passer, pas de boiterie en vue.

En ce qui me concerne, j’ai continué de favoriser ses sorties à pieds sur le bitume.

***

Voilà qu’après ces moments paisible, on me propose une grosse sortie en extérieur. J’accepte car je pourrais toujours descendre et mettre les Tubbeases de secours en cas de problème. En revanche, je ferais directement demi-tour si on ne prend que des chemins caillouteux.

L’avant veille de la balade, ma jument semble bien plus sensible qu’à ses bons jours, pour aller sur l’air de pansage. La route pour y accéder est faite de cailloux Je sens que je vais annuler cette balade… Je prends le risque de la seller car je voudrais voir comment elle est à la monte, en carrière sur sable, avant de l’emmener en extérieur montée.

Je monte 30 minutes. Elle est plus que parfaite. Aucun signe de mal-être des pieds, une énergie débordante et une jument très à l’écoute, pour une fois…

D’autre problèmes équestres sont là : possible dissymétrie et jument qui tire vers le bas, mais ce n’est pas le sujet de cet article…

Je n’ai pas à me plaindre, j’ai sûrement beaucoup moins de problème que la moitié des cavaliers. Ma jument est allante et est en place aux trois allures, juste en tendant les rênes. Malgré mon gros problèmes de mains…

Le test de monte s’avère concluant, je vais tenter la balade !

***

Heureusement pour ma jument, ayant un empêchement personnel, je ne ferai que la moitié de la balade, soit deux heures aller/retour, incluant du trot et du galop sur herbe. C’est parti !

La balade n’est, étonnement, composée que d’herbe et d’asphalte. Il n’y a pas un brin de cailloux, sauf sur un passage piéton. Un rêve pour mon cheval pieds nus!

Motivée par les autres copains chevaux, malgré sa sensibilité toujours présente sur cailloux, j’oublie complètement que c’est une nouvelle pieds nus et qu’on vient de reprendre le travail. J’ai le droit à une jument allante, rapide et non hésitante. Le béton lui fait vraiment un bien fou. Elle trotte et galope sur herbe aisément.

***

Je peux donc conclure, qu’après cinq mois pieds nus, ma jument peut enfin travailler normalement ! Enfin ! Je retrouve encore une sensibilité sur cailloux mais je les évite. Elle peut sortir en extérieur et en carrière, aux trois allures, sans sensibilité, sans boiterie, sans gêne ! C’est un miracle !

 

 

Je suis ravie ! Ces derniers temps ont été très facile, avec une amélioration exponentielle : le passage pieds nus de ma jument semble réussi et se passe à merveille.

Je ne pense même plus à acheter des hipposandales. J’espère que cela va continuer. Je croise les doigts…

Un nouveau podologue devrait passer fin juin, j’ai hâte d’avoir son avis. Entre son passage et mon stage, je ne sens que du positif pour l’évolution des pieds de ma jument !

La suite ici !

Difficile de trouver un bon podologue disponible !

Le jour était venu de parer les pieds de ma jument, le rendez-vous était pris avec le podologue mais, ce dernier a annulé son passage… C’est une propriétaire de mon écurie qui me l’a informé, une heure avant le rendez-vous. Il aurait eu un accident avec un cheval le matin même. J’apprendrais plus tard que le problème est simplement que nous ne pouvons plus compter sur lui et qu’il ne compte plus venir. Indirectement encore une fois. Je ne pense pas avoir de ses nouvelles avant longtemps. C’est dommage, c’était un très bon podologue.

MAJ article : deux mois plus tard, je n’ai toujours pas eu de nouvelles et maintenant que je m’y connais un peu, je ne suis pas fan de ses méthodes. Bien heureuse de ne plus l’avoir en podologue.

***

Voilà cinq semaines que ma jument avait été parée, le rendez-vous était pris en fonction des disponibilités du podologue, les pieds avaient bien poussés, un peu trop, je ne savais toujours pas râper, et ma jument s’est retrouvée sans podologue. Le pire moment pour elle !

La raison, qui m’avait fait hésiter à passer ma jument pieds nus ces dernières années, s’est retrouvée au premier plan. Pourquoi passer son cheval pieds nus si on ne trouve personne pour s’en occuper ? Au moins, on ne manque pas de maréchaux ferrants !

J’attends ainsi le stage de PEL, auquel je me suis inscrite, avec impatience. Je pourrais, sur le moyen terme, savoir parer ma jument moi-même.

Heureusement pour ma jument, une personne de mon écurie me dit qu’elle sait parer et accepte de me dépanner. Vu les compliments que le bon, mais non fiable, podologue avait fait sur les pieds de sa jument, je sais que je peux lui faire confiance. J’accepte avec plaisir.

Un petit comparatif avant/après :

  

 

 

Je suis toujours une novice mais le travail me semble bon et ma jument marche correctement, pour ne pas dire toujours aussi bien. Je la remercie vivement.

Cette propriétaire a, de plus, trouvé un nouveau podologue qui a l’air excellent. J’espère qu’il aura du temps pour s’occuper des chevaux de notre écurie.

Ce qui est dommage, est que je suivait les conseils du podologue non fiable pour m’occuper de ma jument. Maintenant, je ne sais plus trop quoi faire. J’écoute et observe ma jument… Elle semble aller bien. J’ai peur d’aller trop vite, trop loin et qu’elle se remette à boiter.

***

En attendant, les balades en main se passent toujours à merveille, elle semble un peu sensible sur cailloux mais il faut la connaître pour le savoir. Elle travaille montée, en carrière, sur de courtes séances, une à deux fois par semaine. Elle n’a aucune boiterie.

Puis-je partir en balade monté ? Je compte tenter… J’ai envie de savoir. J’espère que ce ne sera pas une erreur de cavalière qui veut toujours tout trop vite…

 

 

Je me dis qu’elle galope assez dans son pré et qu’elle doit être capable de faire une petite balade montée avec un peu de trot. Nous verrons…

Pour connaître la suite, c’est ici !

Pin It on Pinterest