Soigner de simples plaies

La solution : le MIEL

Vous vous attendiez à un long article explicatif ? Et bien non, désolée.

 

 

Pour soigner des plaies ouvertes qui ne nécessitent pas de recoudre – envoyez une photo à votre vétérinaire si vous avez un doute-, il suffit de badigeonner la blessure de miel de thym bio.

Pas besoin de bétadine ou d’acheter un produit cher ultra sophistiqué. Encore moins besoin d’utiliser un flacon de bétadine ouvert depuis plusieurs mois et qui n’est plus stérile.

 

 

Si votre cheval a une plaie, nettoyez à l’eau clair -encore mieux si vous avez de l’eau oxygénée- pour enlever les saletés visibles puis, mettez du miel de thym partout.

Même si on est en été et qu’il y a des mouches ! Elle n’atteindront jamais la blessure. Si jamais il y a vraiment un problème, vous pouvez faire un pansement mais à éviter.

 

Le miel fait office de :

  • Désinfectant
  • Cicatrisant
  • Antiseptique
  • Hydratant. Oui, ce point ne sert à rien pour soigner une plaie.

 

Il existe peu de produit qui font tout cela d’un coup.

Le problème des autres produits est qu’il faut désinfecter puis, “antisepter” puis, mettre un cicatrisant. Pendant toutes ces étapes il faut éviter l’infection… Mon Dieu que c’est compliqué… Les chevaux vivent dans la boue, le crottin, les insectes, etc. C’est l’étape la plus compliqué.

De plus, on sait que la bétadine empêche la cicatrisation mais qu’on est obligée de la mettre pour désinfecter…

Trop compliqué ! Je ne sais pas pour vous mais je me perds ! Je me prends la tête, c’est un risque pour mon cheval et je dépense trop d’argent pour divers produits. Que de galère !

Avec le miel, on arrête de se poser des questions !

 

 

C’est un produit miracle, plus que “magique”, qui simplifie les soins et donc tout !

Il faut aussi savoir que le miel fait des miracles sur les grands brûlés . Allez voir cet article.

***

Je précise que je n’ai osé le miel sur vraie blessure non superficielle qu’après une validation d’une vétérinaire suite à une grosse ouverture de la joue de ma jument.

 

plaie-ouverte-cheval plaie-ouverte-cheval2 plaie-ouverte-cicatrisee-cheval

 

Tout ça à cause d’un râtelier à foin abîmé. Heureusement, le râtelier à foin a été changé juste après.

Cette blessure ne m’a inquiétée que pendant une petite semaine. Cicatrisation ultra rapide, aucune gêne pour la jument, aucune conséquence (infection ou autre) et repousse des poils normale. La blessure n’ayant jamais été recousue, il reste aujourd’hui un trait de blessure de guerre que l’on peut voir en été sous les poils si on fait attention. Cicatrice de pirate quoi. Ça donne du style à ma jument.

 

cheval-pirate

 

Trêve de plaisanterie, le miel, le vrai miel, pas celui fabriqué par les américains ou les chinois en usine, le vrai miel de thym bio est un produit magique et je vous le recommande les yeux fermés.

 

 

N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous pensez du miel et si vous osez l’utiliser ? Il faut oser franchir ce cap c’est vrai. Mais que du bénéfice. Je précise que je n’ai aucun partenariat avec aucun fabricant de miel.

À très vite pour un prochain article !

5 compte instagram équin différents à suivre

 

Teddy the shetland

Un compte sur un des plus mignons Shetlands du monde. Tout poilu, une belle couleur, des photos originales et de qualités : vous allez craquer !

 

 
 
 
 
 
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    Prince Fluffy Kareem Compte beaucoup moins glamour mais très intéressant ! Je suis cette association depuis très longtemps sur facebook, c’est passionnant. Pour faire un résumé : ils sauvent les chevaux égyptiens. Pour essayer d’expliquer un peu plus : tous les égyptiens qui ont des problèmes avec leur chevaux (blessures, maladies, etc) viennent chez eux pour que leurs chevaux soient soignés gratuitement. Une belle aide ! À la base, ils donnaient des “moumoutes” pour les filets pour éviter d’abîmer les chanfreins. Les chevaux égyptiens travaillant beaucoup et ayant une muserolle en métal. Leur but est de tout “fluffyser” pour que le cheval puisse travailler avec le moins de souffrance possible. Car oui, ils aident les chevaux mais le but est de les rendre à leur propriétaire qui s’en servent souvent avec des calèches. Un miracle que cette association existe dans ce pays. Vous pouvez donner sans problème de l’argent, produits de soins ou matériels. Ils font du bon boulot et ont sauvé bien des vies !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Luca Moneta

C’est un cavalier italien.

Quoi de mieux que de suivre un cavalier au plus haut niveau du CSO qui monte des chevaux sans fer ? Très agréable de voir cette recherche du respect à ce niveau. Si rare…

 

 
 
 
 
 
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  Carl Hedin Bon cavalier de dressage pas désagréable à regarder. Un peu comme le compte de Matt Harnacke mais on va dire chacun ses goûts. Lui, j’ai un peu de mal… De belles photos en tous cas ! Je ne saurais dire si j’approuve ou pas ça monte car je ne le suis que pour ses photos de qualité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Happiest Horse Blog

Le meilleur des meilleurs comptes équins. Je rigole hein. Mais oui, j’aime bien mon compte. Vous y trouverez ma jument et uniquement ma jument sous toutes ses formes. Il y a un minimum de qualité, sans prétention. Elle se retrouve aussi sur mon autre compte instagram @yukifree mais c’est moins équin donc un peu HS.

 

 
 
 
 
 
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Et vous ? Avez-vous des comptes Instagram équins intéressants à partager ? N’hésitez pas à mettre leurs liens en commentaires.

Le pouvoir de l’habitude chez le cheval

Voilà un petit moment que je voulais écrire un petit article sur le sujet le plus important en équitation.

Je précise “petit” devant article car il n’y a pas grand chose à expliquer, mais “article” tout de même car c’est, je pense, le sujet le plus primordial à connaître dans ce domaine. Voilà pourquoi ce pouvoir mérite un article.

 

 

Pour parler de ce formidable pouvoir, il faut que je définisse ce terme : “habitude”.

 

“Habitude :  Manière d’agir acquise par la répétition.”

 

C’est tout.

 

En quoi c’est un pouvoir magique ? Bon bah, déjà… Ce n’est pas magique dans le sens sorcellerie mais c’est un pouvoir dans le sens où il peut résoudre tous vos problèmes avec votre cheval. Oui, je dis bien tous !

 

Comment ça ?

Vous dites toujours que votre cheval n’aime pas cela, préfère cela, n’est pas facile pour cela, très compliqué pour cela et ne parlons pas pour cette situation ?

Et bien, en fait, il existe un concept tout simple pour lui faire tout accepter dans le calme et surtout, la patience : l’habituer.

Et oui, c’est tout con.

En gros, quand vous vous fatiguez à essayer de lui faire donner les pieds et que vous vous dites que c’est impossible mais que, bizarrement, un an plus tard, il les donne, ce n’est pas parce que vous avez trouvé la bonne technique qui tue méga-efficace, c’est juste, qu’à force d’avoir essayé tous les jours, c’est devenu une simple habitude pour lui.

Cette habitude s’est faite inconsciemment. Au départ, vous lui preniez les pieds en le poussant, puis vous n’arriviez pas. Puis, tous les jours, vous avez essayé de prendre un pieds par ruse et de ne pas le lâcher puis, etc. Aucune méthode miracle. Le cheval, à force de l’avoir embêté avec ça, a compris tout seul le problème, puis a appris de lui même, par habitude, à donner ses pieds.

C’est si simple que ça en devient difficile à expliquer.

 

 

Donc, oui, si vous pensez avoir un problème impossible à résoudre, dites vous que tout viendra avec le temps et l’habitude.

Rien n’est impossible et tout s’apprend. Encore plus chez le cheval pour qui l’habitude et la routine sont extrêmement importantes pour lui.

Le cheval est un animal qui a besoin d’une routine très stable. Laissez-le dans son pré 3 mois sans le sortir et vous aurez du mal à le sortir. Commencez par le sortir simplement 5 minutes tous les jours et cela deviendra une habitude pour lui. Il prendra un plaisir car rien ne viendra perturber sa routine.

***

L’exemple le plus probant pour l’habitude est celui des balades. Beaucoup de personnes ont un cheval qui ne va pas devant, qui ne va que devant, qu’il ne faut pas doubler, qui ne part pas seul, etc. Et bien, sachez que toutes ces mauvaises habitudes peuvent se contrer avec une grande facilité, en à peine trois ou quatre balades ou vous l’habituerez à faire ce qu’il ne sait pas faire.

Je parle en connaissance de causes car ma jument ne partait pas seule en balade et ne pouvait pas faire une foulée de pas en groupe.

En gros : j’avais le pire cheval pour les balades. C’est tout simple, je l’ai sortie et sortie pour l’habituer aux balades en groupe, je l’ai mise en tête quelques mètres (très difficilement mais on ne faisait pas un pas si elle ne voulait pas être devant), etc.

En seulement 6 mois, comme par magie, par simple habitude de tout le temps faire des balades, elle est devenue le cheval de balades des rêves de tout le monde. En tête, au milieu, derrière, seule, aux trois allures, se faire doubler au galop, croiser un cheval au galop, etc. Je me suis retrouvée avec un cheval “facile” de balade. Quand on me demandait comment j’avais fait, je ne savais pas quoi répondre car je n’avais eu aucune méthode particulière. Seul le temps était la méthode. Soit, l’habitude.

***

Ainsi, ne désespérez pas et sachez que le temps viendra aider tout vos problèmes.

N’en demandez jamais trop, récompensez beaucoup. Avec l’habitude, votre cheval surmontera très facilement ce problème.

Cela concerne tous les domaines équins : se retrouver seul au pré (même si jamais bon…), accepter un aliment, sortir en balade tranquillement, apprendre une figure de dressage, être tranquille à pieds, etc. Avec du temps et de la patience, votre cheval n’aura, très vite, plus le problème que vous rencontrez actuellement.

***

À vous ! Avez vous constaté, vous aussi qu’il n’y avait pas meilleure leçon que l’habitude ? Répétition et temps sont maîtres mots. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire dans cet article.

10 points pour améliorer la vie d’un cheval au box

J’aurais tendance à vous dire que le seul truc qui améliorera la vie d’un cheval est de le mettre au pré et de bannir le box…

Cependant dans certains cas, il peut arriver que l’on ai pas le choix. Le cas principal est celui d’une immobilisation, suite à une fracture ou blessure importante. Il y a sûrement d’autres cas…. En déplacement pour un concours ? Bref, quoi qu’il en soit, chacun a ses raisons valables ou non, et ce n’est pas le sujet de cet article.

 

 

Pour améliorer la vie de son cheval au box il a pleins de choses à respecter.

Le but est d’éviter la dépression du cheval, la colique, le mal-être. Le cheval est un animal grégaire, il a des besoins primaires fondamentaux. Le box en enlève un à 99% : le besoin de se déplacer. Je dis 99% car selon la taille du box le cheval peut faire plusieurs pas.

Le cheval au box doit avoir au minimum les deux autres besoins primaires : pouvoir avoir un contact social quand il le souhaite et pouvoir manger quand il le souhaite. C’est tout. Copains, promenades et manger suffiront amplement à son bonheur. Bon, après, il y aura toujours des milliers de points à prendre en compte : qu’il ne se fasse pas maltraiter, qu’il ne vive pas sous l’eau, dans un aquarium ou en pleins Paris dans un appartement, etc. Mais bon, ces points sont évidents… Je parle ici des points que beaucoup des cavaliers n’ont pas l’air de prendre pour évidence. Combien de chevaux vivent encore au box sans foin et sans copains à proximité aujourd’hui ? Bien trop…

D’où la raison de mon article.

***

Les 10 points à respecter :

 

1 – Le faire vivre dans un environnement propre

Sa litière, qu’elle soit de paille ou de copeaux, doit rester propre. Il faut retirer les crottins tous les jours et enlever la litière souillée par l’urine, pour la remplacer par de la litière propre et fraîche. Cela, afin que le cheval se sente bien et surtout ses pieds et sa santé.

 

2 – Qu’il vive dans un box spacieux

La taille minimale réglementaire est de 9m2 mais cette taille ne convient en réalité qu’à très peu de chevaux. Beaucoup de chevaux peuvent se bloquer en se roulant et ne pourront pas faire plus d’un pas. Il faut, en plus, une hauteur sous plafond pour éviter que le cheval se cogne s’il se cabre ou autre. Je pense qu’en dessous de 16m2, un box est beaucoup trop petit, quelque soit le cheval.

 

3 – Qu’il vive dans un box sans barreaux

Si le box a des barreaux, le cheval ne pourra même pas sortir la tête. Super la prison… Le must : une porte ouverte la journée avec porte de boxe en tissu ou simplement une porte basse pour que le cheval puisse sortir toute l’encolure sans galérer, quelque soit son gabarit.

 

 

4 – Que son box soit collé au box d’un autre cheval (voire de deux)

Ainsi, le cheval pourra communiquer un minimum et ne jamais se sentir seul. Un plus : une vue sur un miroir (pas dans le box, c’est dangereux, mais à distance) ou un poster de cheval taille réel pour que, lorsque ses copains sont de sortie, le cheval ne se sente pas complètement seul. cela ne fonctionne pas sur tous… Ou, un copain shetland dans le box. Cette option est triste pour le shetland néanmoins.

 

 

5 – Que le box donne une vue sur l’extérieur

Avec un vue sur l’extérieur, le cheval pourra éviter de s’ennuyer. S’il y a de l’activité, il ne s’ennuiera jamais et développera sa curiosité.

 

6 – Nourrir à heure fixe et toujours du foin et de l’eau à volonté

Le cheval a besoin d’habitude pour être bien. Une bonne routine fixée à la minute près lui évitera de s’impatienter et de stresser. Il a besoin de ça pour se sentir bien. Offrez lui au moins ça. De plus, s’il a du foin pour son système digestif, toute la journée, il sera toujours en bon état et aura moins de problèmes. Manger tout le temps est nécessaire pour éviter la création d’acidité, l’ennuie et pour éviter les bouchons de paille sur laquelle il peut se rabattre s’il a faim.

 

7 – Lui rendre visite tous les jours

Vous êtes débordés et vous n’avez pas le temps mais lui, il vous attend… Il a besoin de vous car vous l’avez rendu dépendant. N’hésitez pas à le sortir un maximum pour brouter ou faire d’autres activités que du travail s’il est au repos.

 

8 – Créer des jeux dans son box

Cacher des carottes, mettre des jouets, des pierres à lécher, un peu partout… Rien de mieux pour le divertir, développer son cerveau et éviter le terrible ennui.

 

9 – S’occuper d’un autre cheval devant son box

Demandez aux autres cavaliers de seller et panser leur Tornado devant le box de votre cheval. Cela permettra un minimum de communication sociale et ne leur fera que du bien. Sauf si ce sont deux monstres…

 

 

10 – Sortir un maximum le cheval s’il n’est pas immobilisé

Un cheval qui vit au box aura besoin de se dégourdir bien plus souvent qu’un cheval qui vit au pré et ne ressent pas cette frustration. Le mieux est de le sortir dans un paddock/pré d’herbes, avec au moins un copain.

Si ce n’est pas possible, il faut au moins qu’il ait des copains autour.

Mon avis : le paddock sans herbe et sans copain n’est d’aucune utilité pour le cheval qui préférera mille fois être tenu en main pour brouter. L’intérêt de le sortir dans un paddock de terre sera simplement de le laisser se défouler au galop quelques minutes. Après, il s’ennuiera et préfèrera retourner au box. Donc, paddock en terre et sans copain : à bannir ou juste pour défouler.

Ces paddocks se font beaucoup en Ile de France mais ils sont mauvais si le cheval y reste plus d’une heure à ne rien faire et sans eau. Je les trouve même plus mauvais qu’un box dans lequel le cheval pourra communiquer avec son voisin et manger à volonté. Si les points du haut sont respectés, bien sûr.

***

Je le répète, le cheval n’est pas fait pour vivre au box mais voilà, il reste possible d’améliorer un minimum sa vie au box pour la rendre vivable.

La règle numéro 1: un maximum de sortie au pré vert avec les copains.

***

N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du box en article, si vous y voyez des points positifs, etc.

À très vite pour le prochain article ! Les articles vont passer à un rythme de 1 article toutes les 3 semaines jusqu’au mois de mai/juin. Le rythme passera ensuite à un rythme de toutes les deux semaines. Vous pouvez vous inscrire à la Newsletter pour être informés des nouveautés et sorties. Je ne spam pas, promis !

Détecter et agir face à une colique

Cet article va de pair avec l’article “Éviter la colique en 4 points” que vous pouvez lire en cliquant ici.

Attention, cet article a été rédigé pour aider uniquement en cas de simple colique. Si votre cheval est complètement apathique, son problème peut être bien plus grave : la colique peut n’être qu’un symptôme d’une maladie à traiter d’urgence comme la piroplasmose, la myopathie atypique, etc.

***

Il est très simple de détecter une colique et de bien agir pour ne pas empirer le processus, voire l’arrêter.

Avant de dire vous expliquer comment agir dans le bon sens, voici les différents points qui permettent de détecter si le problème de votre cheval est bien une colique :

  • Votre cheval a un comportement différent que seul vous pouvez constater. Il est “différent”.
  • Votre cheval n’a aucun appétit.
  • Il fait du flehmen (soulève la lèvre supérieur).
  • Il reste couché en regardant son ventre.
  • Il se roule beaucoup trop.
  • Il gratte le sol.
  • Il se campe.

***

Si vous constatez un ou plusieurs de ces symptômes, essayez de :

  • Voir s’il fait des crottins.
  • Vérifier s’il a du transit en posant votre oreille des deux côtés de son ventre. Il faut entendre un gargouilli des deux côtés.
  • Vérifier sa température, qui doit être entre 37°C et 38.5°C.
  • Vérifier la couleur des muqueuses, qui doivent être roses claires.
  • Vérifier s’il ne transpire pas.

À partir du moment où le cheval a un ou plusieurs de ces symptômes, il y a de forte chances pour que ce soit une colique.

Que faire ? Déjà, calmez vous, vous ne serez d’aucune efficacité avec du stress.

 

 

Ensuite, si vous n’avez jamais eu à faire à une colique et ne savez donc pas juger de l’aggravation du problème : vétérinaire en urgence. Il n’y a aucune questions à se poser sur ce sujet.

Également, si jamais vous constatez que votre cheval est vraiment mal (grosse sueur, tremblement ou réactions violente, etc.), idem, contacter le vétérinaire en urgence.

Pareillement, si votre cheval a les conditions de vie idéales, la colique n’est probablement pas une obstruction, le problème peut être bien plus grave, vous ne devez prendre aucun risque : contactez le vétérinaire.

***

Le seul cas où vous n’avez pas à appeler le vétérinaire est celui dans lequel vous avez déjà connu un cas de colique et que votre cheval est plutôt calme. Dans ce cas et uniquement ce cas, la venue en urgence du vétérinaire ne fera que vider votre porte monnaie. Sachant que cela grimpe vite dans les 500 euros pour une colique. La seule chose que le vétérinaire fera, en plus de vos actions, si petite colique, sera de sonder de la paraffine dans le cheval pour permettre au transit de fonctionner de nouveau et d’éliminer tout bouchon sec.

Hors, la paraffine peut ne pas être nécessaire… Le bouchon peut passer seul… De plus, passer un tuyau dans les naseaux, même si c’est une activité très pratiquées par les vétérinaires, peut toujours créer un risque. À vous de décider, ainsi, si vous pensez qu’il est mieux d’appeler le vétérinaire ou pas. Cela peut toujours être rassurant.

***

En attendant, pour une simple colique, voici mon protocole :

  • Panier avec, pour seul trou, permettre de boire.
  • Empêcher son cheval de manger pour éviter toute aggravation.
  • S’il peut marcher, le marcher un maximum pour stimuler le système digestif.
  • Faire une piqûre de Calmagine pour soulager le cheval.
  • Attendre en respectant tout cela.

Si les symptômes s’aggravent : vétérinaire en urgence.

Si le bouchon passe, le cheval se sentira vite mieux. La colique peut passer en quelques heures voire en 24h maximum. Ne jamais laisser une colique plus de 24 heures sans intervention vétérinaire. Il faudra le contacter car ce n’est pas normal si la colique ne passe pas… Peut-être que, dans ce cas, il faut de la paraffine ou ce peut être un autre problème.

***

Si, en respectant tout, votre cheval est mieux et que la colique est passé, il sera tout de même affaiblie, aura faim et pourra avoir chuté niveau poids. Ce n’est pas grave. Reprenez doucement son alimentation. Evitez grains et pailles pour commencer. Et laissez le boire un maximum. N’hésitez pas à lire ici l’article pour éviter la colique.

Pour la petite histoire, ma jument ayant fait beaucoup de coliques, sa seule que j’ai osé traité sans vétérinaire était une colique suite à un bouchon soupçonné de terre… Elle en léchait beaucoup à cause d’un mal-être et de carences (ancienne écurie)… Je peux vous dire que, même le foin à volonté, pierre de sel, etc. en box avec sortie aux paddocks, qui ont très peu d’herbes, ne suffisent pas pour les ulcéreux, même traités. Seul le pré pourra éviter au maximum la colique. Ça a été radical pour ma jument. Je touche du bois en écrivant cela, comme toujours…

 

 

J’espère que cet article vous aura aidé un minimum. N’hésitez pas si vous voulez ajouter des conseils ou si vous avez des questions.

Éviter la colique du cheval en 4 points

Cet article va de pair avec l’article “Détecter et agir face à une colique” (article à venir en février).

***

La colique, la frayeur de tous les cavaliers.

J’utilise le mot “éviter” mais, la colique n’est pas évitable à 100% car un cheval pourra toujours se faire une torsion sans causes apparentes. Cette forme de colique, la torsion, peut être mortelle tout comme les autres formes. Sans parler de sa dangerosité, la différence entre la torsion et les autres est que les autres sont évitables à 99%. Je vais, ici, me concentrer sur les coliques évitables et vous proposer d’apporter une qualité de vie à votre cheval pour lui éviter ce mal redoutable.

La colique évitable dont je vais parler est la plus répandue : la colique par obstruction.

***

Qu’est-ce donc ? C’est une douleur abdominale très forte, due à un bouchon dans le système digestif.

À nous de faire de notre mieux pour que notre cheval ne se retrouve pas dans cette horrible situation.

Il y a 4 points à mettre en place pour pouvoir dormir paisiblement et ne pas stresser pour notre cheval.

***

Avant de présenter ces points, je tiens à préciser que j’ai une pur-sang sujette aux coliques. Pour ne pas dire une “pur-sang fragile”. Cette dernière m’a fait une colique le lendemain de son arrivée, il y a 7 ans. Puis, elle les a enchaîné. Je connais malheureusement très bien le sujet. Je sais, surtout, qu’on peut l’éviter si on fait le nécessaire pour améliorer l’environnement de notre animal. Je touche du bois mais, depuis que je respecte au maximum son mode de vie, elle ne m’a plus jamais refait de colique. Encore une fois, je touche du bois…

 

 

1.Permettre au cheval de manger tout le temps

La première chose à faire est de permettre à votre cheval de manger 24/24h. Sauf quand il dort ou travaille, bien sûr. Il doit pouvoir manger environ 16h/jour.

Lui mettre à disposition et à volonté, de l’eau, du foin de qualité et/ou de l’herbe, est plus qu’indispensable. Il faut, cependant, éviter un maximum les aliments concentrés qui peuvent entraîner des bouchons. Le petit estomac des chevaux ne peut pas assimiler de gros repas concentrés en une seule fois. Trop nourrir un cheval d’aliments concentrés ne pourra entraîner que des conséquences négatives : ulcères, coliques, non assimilation, dépense d’énergie supérieur, etc.

Pourquoi le cheval doit pouvoir avoir accès à sa nourriture ?

  • Son estomac ne doit jamais être vide pour ne pas créer d’acidité donc des ulcères qui favorisent les coliques et empêchent la prise de poids.
  • En ayant de quoi se nourrir à volonté, le cheval évitera de manger la paille ,s’il vit au box ou de manger de la terre, s’il vit au pré avec peu d’herbes (Oui, c’est possible). Sans paille et sans terre dans l’estomac, les bouchons de coliques sont bien plus rares.

 

2.Permettre à son cheval de marcher tout le temps

Dans le milieu sauvage, le cheval peut parcourir presque 20km par jour.

Dans un pré, vu qu’il se sent à l’abris et n’est plus une proie… Beaucoup moins… Moins de 10km par jour. Encore moins dans un paddock ou un box.

Cependant, son système digestif a besoin d’être stimulé. Plus le cheval marchera, plus le transit s’activera et moins, il y aura de risques de bouchons. La stimulation permet ainsi d’éviter l’impaction alimentaire, une des principales causes de colique.

Pour permettre à son cheval de marcher tout le temps, sans avoir à venir lui forcer une activité physique, le mieux est la vie au pré. Le cheval pourra ainsi marcher toute la journée comme bon lui semble, quelques soient les intempéries. Il ne dépendra pas de notre venue.

 

 

3.Permettre à son cheval de ne pas stresser

Ce serait le seul point que l’on pourrait comparer à nous, humains.

Souvenez-vous de la fameuse pub Activia et le ballonnement. Et bien, c’est pareil pour le cheval ! Le stress est extrêmement mauvais pour son système digestif. Hyperfonctionnement ou hypofonctionnement pourront entraîner des troubles tels que ulcères et coliques. Les conséquences sont bien plus mauvaises pour son système digestif bien compliqué et fragile.

Pour ne pas stresser, le cheval doit éviter de rencontrer des changements brutaux d’environnements, d’alimentations, de mode de vies, etc.

Il ne doit pas jamais se retrouver seul (hors, à cheval), il doit avoir un troupeau de chevaux dans lequel il n’est pas exclu et il doit avoir une vie sans trop de changements. Le cheval a besoin d’habitude et de régularité pour ne pas stresser et surtout, ne pas stresser son gros ventre.

 

 

4.Faire tous les soin annuels de checking

Un cheval en bonne santé aura toujours moins de risque de faire des coliques.

Il faut, par conséquent, faire le checking annuel du vétérinaire pour éliminer toutes causes possibles. Bien plus important, il faut faire venir le dentiste (pas le vétérinaire, le dentiste) une fois par an pour que les dents restent en état et bien limées. La mâchoire pourra jouer pleinement son rôle, qui est de réduire les aliments en bouillie dans le but d’éviter tout bouchon. Bye les coliques dues à la mauvaise mastication !

***

Pour conclure, je ne vais pas y aller par 4 chemins mais c’est très clair : pour éviter les coliques, la vie au box est impossible.

Vous pouvez m’écrire que vous avez des chevaux de box qui vivent sans soucis. Je vous répondrai que vous avez de la chance, que tous les chevaux sont différents blablabla mais que cela ne veut aucunement dire que le box est bon et non risqué pour lui.

Oui, j’ai vu des chevaux rester 72h d’affilés dans leur box paillés, avec un poignée de foin en repas, qui n’ont jamais eu le moindre signe de colique quand, au même moment, ma jument sortait au paddock la journée et faisait un malheureux bouchons de paille le soir.

Tous les chevaux ne sont pas égaux pour diverses raisons (passé, race, courses pour la mienne) mais, comme on ne peut pas le savoir et que nous sommes souvent ignorant des vraies choses à checker avant d’acheter un cheval, on peut se retrouver avec un cheval sujet. Il revient à nous de faire de notre mieux pour permettre à notre cheval d’éviter de grosses douleurs et à nous-même, d’éviter une grosse frayeur.

***

Si vous avez d’autres conseils ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à les écrire en commentaires.

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